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Conception graphique et webmaster : Pascal Steichen - Rivages Graphiques

Ours

Comité de rédaction : Raymond Alcovère, Janine Gdalia et Françoise Renaud
Comité de lecture : Antoine Blanchemain, Anne Bourrel, André Gardies et Dominique Gauthiez-Rieucau
Rédactrice en chef  : Françoise Renaud

Éditorial

En-fin !
Ces gouttes de pluies grosses comme des larmes se sont retirées sous la terre. Œil aux fenêtres : ciel embelli de bleu. Enfin elle s’est installée. Nous en rêvions, et elle est là. Bienvenue aux rendez-vous des juin, juillet Méditerranée, une nouvelle fois elle vient de planter le décor et nous l’acclamons.
La cha-leur ! Rouge abricot qui fait plisser les yeux.
Nous pouvons amorcer le voyage, décoller, rire déjà de nous savoir revenus au bord de l’été. Festivals de textes, luxuriance turquoise de mots… Surtout décrochez la caravane, emportez les poissons à la plage, bref lisez, vivez, envisagez tout en décalé.
Ah ! dernières recommandations : ne fumez pas tous vos livres et sirotez le vent…

Inédits

Istanbul, de Valéry Meynadier

Istanbul de Christine Oberlinkels

Istanbul
Plaît-il permettez n’est-ce pas
Je suis d’accord     pleinement avec Vous
Attendez laissez-moi     effacer ce mot
le voler       là      sur mon mouchoir
ce mot de
Vous       à       Moi
impossible et pourtant      Là
dans les plis et replis     d’une      blancheur
suspecte
Le soleil     dégouline
La pierre tendre autour de       Nous
Rococo mon     Coco      un peu de
Tendresse

l’air de rien
Attendez       Là
Je Vous enlève cette        goutte
Ce casque vous va si        bien
Ne prêtez        pas        attention
à mon fusil
Remarquez bien
Je vise le           ciel
en toute quiétude
Un nuage de plus ou de moins
Plaît-il
Laissez-vous faire

Photographie : Istanbul de Christine Oberlinkels



 

Variation 4 - Ville à la campagne

Le texte d’un auteur a été confié à deux photographes avec la mission de lui faire écho.

Marc Dantan

Photographie de Marc Dantan

Naturellement, d'Antoine Blanchemain

L’air de la campagne est plus pur que celui des villes.
Naturellement.
On respire mieux à la campagne qu’en ville et il y a moins de bruit.
À la campagne, on est moins nombreux et il y a moins de voitures.
Le dimanche, on peut s’adonner aux plaisirs du jardinage, faire cuire des sardines en plein air sans gêner ses voisins.
Bref, on vit de manière plus naturelle à la campagne qu’en ville.
L’idéal, c’est de travailler en ville et de dormir à la campagne. C’est un idéal de vie respectable. Bien que certains affirment qu’on finirait ainsi par détruire la campagne, il n’est pas difficile de maintenir des îlots de verdure harmonieusement répartis entre les maisons. De belles haies  vous mettront à l’abri des regards, vous permettant de tranquillement regarder sécher votre linge au soleil.
Le seul ennui, c’est que dès que trois ou quatre villas sont venues se construire à la campagne, le prix du terrain commence à augmenter, ce qui rend l’accès à la campagne plus difficile aux nouveaux arrivants.
Naturellement.

Gildas Pasquet

Photographie de Gildas Pasquet



Anniversaire, de Myriam Gallot

Méditation furtive

Encre de Chine de Jean-Michel FatouLe temps filé
Serre, creuse
Se relâche
Amadouer l’adversaire qu’on souhaite bon

Où fut l’erreur ?
Au pluriel : « les », plus exact
Celles qui nuisirent
Ce défilé piteux

Laissé pourrir l’ambition
Attache impossible débâcle

Jusqu’où vécus les ans
Faute de profiter sans arrière-pensée
Tel ne fut jamais idiot dans sa jeunesse
Tel toujours fané s’étonne du teint lisse au miroir

En deuil des rêves
Festivités nouées, bougies éteintes
Par cette joyeuse Parque

 

Médication festive

Encre de Chine de Jean-Michel FatouHappée par la flamme
Mélancolique défaite
Expire sous les vapeurs
Des présences

Légèreté affolante du corps
Danse diable débonnaire
Respiration primaire, cri
Jusqu’au puissant

À parcourir encore
Tant

Flash photo faste
Nouveau soi qui rit et s’emballe
D’être là avec
L’oubli enfin qui gueule

Le vin gai l’emporte sur la bière
Vol gras de confettis
Au cœur énergique

Blog de l'auteur

Illustrations : Encres de Chine réalisées d’instinct et sans repentir
d’après modèle vivant (technique Sumié) de Jean-Michel Fatou, site web



La taupe et la métaphore, d’André Gardies

Photographie de Jean-Paul Achard

Il souffrait d’un handicap grave, rédhibitoire même pour qui affiche quelque goût pour l’écriture. Il n’aurait pas dû le dire, continuer à le cacher, à l’étouffer au plus profond de soi, tout mettre en oeuvre pour que personne ne s’en aperçût. Or voilà que, stupidement, ne pouvant plus longtemps résister à une poussée irrépressible, il avait tout lâché, donné le bâton pour se faire battre, étalé sa monstruosité : il était un infirme de la métaphore. Incapable, oui absolument incapable, non seulement de filer la métaphore mais encore d’en inventer une seule. Bien sûr, comme tout un chacun, il avait à sa disposition celles du domaine public qui traînent sous les plumes paresseuses ou journalistiques, mais quand il s’agissait d’en avancer une seule qui fût originale, à laquelle personne n’aurait encore songé, qui aurait laissé sa griffure dans le ciel littéraire : rien, le bide, le néant, l’absence, l’absolu de l’absence. La honte !
Oh ! Comme il enviait ceux qui possèdent l’art d’inventer les figures, ceux chez qui elles sont légions.
En les lisant, il accusait le coup. Décidément la métaphore, la comparaison, l’analogie ou l’image tout simplement, ces fleurons, que dis-je, ces seigneurs de la littérature, lui étaient étrangers. Il appartenait à la piétaille des lettres.
Cependant, piètre consolation, il avait fini par savoir grâce à Pierre BayardComment parler des livres que l’on n’a pas lus ?, Éditions de Minuit, 2007 de quel mal il souffrait : il était atteint d’aconnexion, comme d’autres d’atonie ou d’anorexie. Il était incapable d’établir des connexions. La rencontre du parapluie et de la machine à coudre sur la table à dissection chère aux surréalistes, ce n’était pas pour lui. Voilà pourquoi le pape du Nouveau Roman, en son temps, avait parlé si clair à son oreille : celui-ci avait osé jeter l’anathème sur la métaphore, révoquer des siècles de rhétorique.
Alors, à défaut de faire surgir l’étincelle entre deux réalités, il s’emparait d’une seule, l’observait, la poursuivait, la polissait ; il grattait autour, à l’intérieur, obstiné, têtu, comme s’il cherchait à l’épuiser. En somme il faisait comme la taupe qui creuse, qui creuse, qui avance, aveugle, et qui finit par sculpter la terre, qui finit peut-être, mais rien ne l’assure, par créer une demeure souterraine à la beauté silencieuse.

Photographie : Les dessous de l'image, Jean-Paul Achard, site web

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Chroniques livres

Mari et Femme de Régis de Sá Moreira,   
par Anne Bourrel

Mari et FemmePour Régis de Sá Moreira aucun fantasme n’est impossible : tout peut être écrit, voire vécu, et tout ce que l’on a souhaité, imaginé, rêvé, finit par se produire. Ce que l’on n’imaginait pas aussi, d’ailleurs, finit par arriver :

« Pour leur premier matin, la maison leur avait réservé une surprise. Elle s’était déplacée à l’orée d’une forêt, au bord d’un lac aux rives inhabitées » (Pas de temps à Perdre, p. 120)

Comme on parle de bande dessinée, on pourrait dire qu’il s’agit ici de roman dessiné. Régis de Sá Moreira, au fil de ses publications, invente un monde neuf, coloré, aimant et généreux qui s’apparente aux comics de notre enfance.
Le 25 août 2008 sortira, toujours au Diable Vauvert, son nouveau livre intitulé : Mari et Femme.
Un homme et une femme, dont on ne connaîtra ni les noms ni les prénoms, sont mariés depuis longtemps et ils ne se comprennent plus :

« Vous vous dévisagez à présent, ta femme et toi, toi et ta femme, assis l’un à la place de l’autre à la table de votre cuisine. Vous vous accrochez à la table. Vous essayez de supporter ce qui vous arrive. De vous supporter. »
(Mari et Femme, p.15)

Comment se sortir de cette maigre ligne narrative lorsqu’on s’appelle Régis de Sá Moreira et que l’on est un romancier libre et inventif ?
Les deux personnages vont devoir se mettre à la place de l’autre… mais d’une manière folle, fantasmée, extraordinaire. Bien sûr, je ne vous dirai pas comment, je ne veux pas gâcher votre plaisir, votre amusement, votre surprise… Mais si vous avez lu Pas de temps à perdre, reportez-vous à la page 249, vous verrez que les deux amants Ben et Fontaine, eux aussi le temps d’une nuit, ont eu la chance de vivre pareille aventure !
Ce livre, qui aurait pu se contenter de n’être qu’une bonne plaisanterie commise par un auteur facétieux, parvient brillamment et avec la tendresse si caractéristique de l’écriture de Régis de Sá Moreira, à poser la question du genre… de l’intérieur !

Régis de Sá Moreira — écrivain franco-brésilien, natif de Boulogne-Billancourt, huitième enfant d’une famille de dix  — a aujourd’hui 35 ans. Ses influences : Richard Brautigan, Steinbeck, Salinger, Buzzati.

Au Diable Vauvert



Les Années d’Annie Ernaux, par Antoine Blanchemain

On connaissait Annie Ernaux, son écriture précise (dirai-je hautaine, au meilleur sens du terme ?). On aimait — ou pas — le choix qu’elle avait fait d’emblée d’adosser son écriture à sa vie personnelle dans ce qu’elle avait de plus intime : sa mère, son père, un amant. Bref, on s’attendait à ce qu’elle nous parle d’elle, encore une fois et voici que c’est notre histoire à nous qu’elle délivre, ou, mieux, qu’elle rend à ceux qui ont partagé avec elle cette époque qui va de l’après-guerre à aujourd’hui.

affiche Calor

Avec une précision, une profusion de détails qui nous laisse sans voix, tandis que la sienne ne nous lâche pas un instant, nous secouant, nous tapant la tête contre les murs quand il le faut : Voyez, regardez, c’est vous ! Ces trente ou quarante années, ce sont les vôtres, celles que vous avez vécues sans y penser, sans assez y prendre garde, celles de vos enfants auxquels vous n’avez laissé que ce monde, drôle de cadeau !
Durable tour de force que de ne parler de soi qu’en passant, comme ça, comme si c'était de peu d'importance (et c'est vrai) par rapport au mouvement du monde qui la secouait, la transformait elle aussi. S'appliquant à rester dans ce mouvement sans rien cacher de ses espoirs passés, de ses incertitudes, et non plus du sentiment que tout s'arrêtera bientôt pour elle, tandis que le monde, lui, continuera de tourner autour de nos têtes comme à l'intérieur.

« Et l’on avait en soi une grande mémoire vague du monde. De presque tout, on ne gardait que des paroles, des détails, des noms, tout ce qui faisait dire à la suite de Georges Pérec “ je me souviens ” : du baron Empain, des Picorettes, des chaussettes de Bérégovoy, de Devaquet, de la guerre des Malouines, du petit-déjeuner Benco. Mais ce n’étaient pas de vrais souvenirs, on continuait d’appeler ainsi quelque chose d’autre : des marqueurs d’époque. »

Éditions Gallimard 2008


Comment j'ai fumé tous mes livres de Fatma Zohra Zamoum, par Arlette Welty-Domon

Illustration : Comment j'ai fumé tous mes livres

Malgré le nom de l’auteur, on ne trouvera aucun exotisme dans ce livre (récit, essai, roman ?) mais des considérations personnelles, banales à première vue, puis de plus en plus fantaisistes, astucieuses, humoristiques, originales, drôles sur l’écriture, les écrivains et les libraires. « Le libraire pense que j’ai l’enthousiasme des néophytes… La différence essentielle entre lui et moi, c’est que lui vit en ménage avec les livres alors que je suis juste amoureuse de la littérature. »
Prétextant vendre peu à peu toute sa bibliothèque pour s’acheter des cigarettes, Fatma Zohra Zamoum nous entraîne dans une jolie métaphore existentielle pour nous faire comprendre cet amour fou de la littérature, son besoin de consommer par l’intérieur toute lecture et ses difficultés à écrire elle-même un livre.
Traitant les livres comme des objets vivants « qui s’échappent dès qu’ils sont fermés… dès qu’on tourne une page, dès qu’ils sont placés à côté d’autres, ils s’échappent dès qu’on les lit… », elle en fait sa raison d’être, sa nourriture, sans pour autant se prétendre « écrivain ». Et c’est cette humilité inattendue chez une « écrivante » aussi raffinée, qui force notre sympathie et finalement, notre attachement.

Française d’origine algérienne, Fatma Zohra Zamoum est cinéaste et scénariste. Elle est aussi professeur d’Histoire de l’art à l’université de Marne-la-Vallée. Éditions la chambre d'échos, 2006.

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Entretien

Entretien avec Caya Makhélé, par Anne Bourrel

Caya Makhélé est un auteur prolifique de romans, de pièces de théâtre et d’œuvres pour la jeunesse. Traduit en tchèque, en allemand et en anglais, son théâtre voyage sur tous les continents. Pendant de nombreuses années, il a été correspondant pour Libération à Brazzaville. Dans les années 80, il quitte le Congo après ce qu’il appelle pudiquement « un interrogatoire poussé » et s’installe en France. Il travaille au Matin de Paris puis aux éditions Autrement. Il fonde la revue Équateur et, sous l’impulsion d’amis écrivains, il monte sa maison d’édition en 1997 : les éditions Acoria.

Caya MakhéléCaya Makhélé, quelle est votre langue maternelle ?
J’en ai quatre ! Le bembé, celle de ma mère, le lingala et kikongo (appelée aussi le kituba), toutes trois des langues de culture kongo, sous-groupe du bantou. Je pratique le français depuis l’école primaire. Aujourd’hui il prend le pas sur les autres.

Dans quelle langue écrivez-vous ?
En français mais, lorsque j’écris, j’entends mes trois langues “ maternelles ”. J’ai besoin aussi d’écouter de la musique, d’être interpellé par d’autres voix, d’autres sonorités, par d’autres mots pour fixer ma propre voix, mon propre rythme. Au fil du temps, je peux dire que mon écriture est devenue multiculturelle.

Quels auteurs ont le plus marqué votre parcours intellectuel ?
Je suis venu à l’écriture par la poésie. Paul Eluard, que j’ai découvert en sixième, a été pour moi un véritable déclic. Ensuite j’ai lu les poètes africains et antillais, Senghor, Césaire, grâce à mon professeur de mathématiques. Aussi des poètes congolais.
Le plus important pour moi est sans nul doute Tchicaya U Tam’si auteur de Ces fruits si doux de l'arbre à pain, (Seghers, 1987). Je peux citer aussi Maxime N’Debeka, Jean-Baptiste Tati-Loutard et Henri Lopes. Soni Labou Tansi a été un ami d’une très grande importance pour moi sur tous les plans.

…et le théâtre ?
Pour gagner ma vie et en tant que porteur d’idées révolutionnaires, je me suis engagé comme enseignant volontaire. On m’imposait d’enseigner l’histoire du colonialisme. J’ai mis en scène des personnages comme Lénine, Marx et les autres. Les gamins s’intéressaient enfin à l’Histoire. Bien évidemment, je n’ai pas plu à tout le monde et je me suis fait viré !
Je venais de goûter au plaisir de l’écriture théâtrale et je n’ai jamais cessé d’en écrire depuis. La poésie et le théâtre m’ont dirigé vers l’écriture. Maintenant je passe d’un genre à un autre, du théâtre à la poésie, de la poésie au roman.

Qu’est-ce qui vous motive profondément dans le fait de publier de la littérature ?
La rencontre avec les auteurs, le partage… Je m’entoure de jeunes universitaires, d’amis écrivains en qui j’ai totale confiance, l’ambiance est conviviale. L’auteur et moi, on fait le livre ensemble. On discute, on revoit les titres, on parle de l’illustration et de la quatrième de couverture. Cette approche nous permet de faire en sorte que chaque livre devienne un événement.

Publiez-vous seulement des auteurs africains ?
Non, pas seulement. Je publie des auteurs qui écrivent en français mais qui ont des origines diverses et variées, beaucoup d’Africains mais aussi des Européens, des Antillais. La devise de la maison est celle d’un taoïste chinois : « Les mots ne valent que par des idées » (Tchouang-Tseu).

Dernière parution de Caya Makhélé : Ces jours qui dansent avec la nuit,
roman, 2008, éditions Acoria.


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Événement

Danse : « Du Oh du elles », compagnie Mangwa,
par Françoise Renaud

14 juin 2008, théâtre la Vista à Montpellier

Spectacle "Du Oh du elles" par la compagnie Mangwa (Montpellier)

Au passage du temps, on recueille des moments qui, comme greffés par hasard à nos chairs, constituent notre expérience des autres. Ce moment-là fait partie de la mienne.
C’était hier. J’ai vu, j’ai aimé.
Entre jour et nuit, entre murs d’une vieille grange devenue théâtre, la scène noire attend. Deux filles entrent en chantant dans une langue inconnue. En elles, une sorte de joie presque enfantine — un rappel en tout cas. Complices, elles s’accompagnent — voix, corps, yeux brillants —, se répondent, se heurtent, se chamaillent : humour et légèreté des choses. Duo duel. L’une est danseuse (Nathalie Mangwa), l’autre chanteuse (Marion Diaques), toutes deux pleines de jeunesse et de santé. Et la danseuse ose le chant et la chanteuse ose la danse. Frisson de ce qui se partage. Duo duel. On ne le sait pas encore, la chanteuse est aussi violoniste. Aux deux tiers de la pièce, l’instrument paraît et elle en tire un parti insoupçonné. Quand le chant de gorge se déploie, juxtaposé au chant des cordes, se projette en fond de scène un graphisme de labyrinthe. Ondule en arrière le corps sombre. Alors on plonge au plus intime de soi.
Duo duel inattendu : danse métissée de chant ou chant mêlé aux corps dansants, n’importe. Au passage du temps, on chérit ces moments. Entre jour et nuit, j’ai vu, j’ai aimé. Ce matin je raconte au marqueur noir comme craignant de perdre le fil.

Contact Compagnie Mangwa : ciemangwa@yahoo.fr
Marion Diaques : site web du Trio Zéphyr


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Arts plastiques

Michel Chavarria

Michel Chavarria (photo 1)

D’abord musicien et chanteur de rock dans le groupe Madrigal, il crée en 1981 les guitares LAG. Poussé par l’ascension de sa marque, il installe son atelier à Bédarieux au début des années 90. Découvrant les paysages des Hauts-Cantons de l’Hérault, il s’exerce à l’écriture, puis à la photographie. Ses guitares haut de gamme sont aujourd’hui connues dans le monde entier.

Michel Chavarria (photo 2)

Michel Chavarria (photo 3)





Bertrand Joliet : Natures mortes

 

Têtes, huile sur toile, 145 x 89 cm

Bertrand Joliet : Le ventre

Le ventre, huile sur toile, 195 x 97 cm

Bertrand Joliet : À la diableBertrand Joliet : En revenant du notaire

À la diable, h/t, 92 x 73 cm

En revenant du notaire, h/t, 61 x 50 cm

Bertrand Joliet : 88

88, huile sur toile, 46 x 38 cm

Bertrand Joliet : Les amants

Les amants, huile sur toile, 195 x 97 cm

Bertrand Joliet : Site web

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