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Inédits
288 vœux impossibles, de Nat Yot
J’ai déjà fait des centaines de vœux. J’ai toujours utilisé toutes les occasions qui nous permettent d’en faire. J’estime à 3 fois par an, en moyenne, le nombre de premier fruit croqué dans la saison. En mettant à 5 ans l’âge de raison du vœu, cela fait 140 vœux. J’y ai rajouté depuis 5 ans le premier bain de mer de l’année. J’évalue à 50 le nombre de cils tombés sur ma joue et repérés par un ami, même estimation pour le nombre de fois où j’ai dit la même chose en même temps que mon voisin, j’ai dû voir 10 étoiles filantes dans ma vie, cueilli 3 trèfles à 4 feuilles et une trentaine de coccinelles ont dû se poser sur ma main. 288 vœux qui ne se sont pas réalisés. Ou pas encore.
Certaines personnes font des vœux faciles, alors c’est normal que ça marche. Mais on n'est pas sûr que ce soit grâce au vœu. Moi, je fais des vœux impossibles. Des vœux de génie. Autant en profiter. Sinon, ça ne sert à rien.
On ne sait pas s’il y a une relation entre nos vœux et les choses merveilleuses qui nous arrivent. Je veux être sûre que la chose espérée se réalise parce que j’en avais fait le vœu, lorsque j’ai mangé ma première asperge de l’année par exemple. Alors, quand je dis dans ma tête et sans le dire à personne bien sûr « Que je ne vieillisse jamais », je suis sûre que si ça arrive ce sera grâce à l’asperge. C’est un mauvais exemple, parce que celui-ci, il marche un peu. Mais un jour, il va s’arrêter de marcher. Sûrement à partir d’aujourd’hui puisque je viens de le dire. Et qu’il y a aussi ce paramètre : on ne dit ses vœux à personne. Et puis les vœux ont leurs périodes. Je garde le même pendant quelques temps et je le change quand je vois qu’il ne se réalise pas. J’ai longtemps fait le vœu « Que mes parents se remettent ensemble ». Je pense que c’est le vœu le plus formulé par les enfants d’aujourd’hui parce que parfois, ça arrive ! Je suis sûre que c’est grâce au vœu des enfants. Moi, ça n’a pas marché. Maintenant, c’est trop tard. Puisque je viens de le dire.
288 vœux impossibles qui se promènent dans ma tête.
Illustration: photographie de Jean-Michel Rossi
Aller retour, d'Anne Bourrel
- Vous aviez tout prémédité, n’est-ce pas ?
- Oui.
- Et le vase en céramique noire, il était à lui ?
- Non, je l’ai acheté pour l’occasion.
- Où l’avez-vous acheté ?
- Eh bien, au marché, à Anduze, dans son village… pour le voyage en voiture, je l’ai bien protégé, dans plusieurs couches de papier. Du papier à bulles et puis beaucoup de papier journal.
- Vous avez voyagé toute la nuit, je pense ?
- C’est ça. Vous savez, le trajet est très long jusqu’à Biarritz.
- Et le corps ?
- Je l’ai transporté à l’arrière de la voiture, sur la banquette arrière, comme endormi. Le vase, je l’ai mis sous le siège avant, bien protégé.
- Entier, le corps ?
- Oui, je n’y ai pas touché jusqu’à la maison.
- Vous l’avez descendu de la voiture, seule ?
- Oui, seule.
- Mais, il était trop lourd pour vous, cet homme d’au moins quatre-vingts kilos !
- A ce moment-là de son existence, non, il n’était plus d’aucun poids pour moi. Mort, je l’ai trouvé léger, c’est étrange, non ?
- A quel âge ?... Quel âge aviez-vous lorsqu’il…
- Tous les Noël, de 6 à 13 ans. Plus tard et jusqu’à cette journée à Anduze, je l’ai épié, surveillé, contrôlé, il ne pouvait pas m’échapper.
- Vous souriez ?
- Oui
- Mais vous êtes folle !
- Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que je ne souffre plus
- Pourquoi avez-vous brûlé le corps ? Pourquoi avez-vous conservé les restes dans cette céramique noire ?
- Les tueuses sont sentimentales, je suppose…
Illustration : Nicolas de Staël, Paysage, 1954, huile sur toile, 73 x 130 cm
Les flammes montent haut, de Janine Teisson
Les flammes montent haut sur le noir absolu de cette nuit de février. Sa maison brûle sous les étoiles. Elle se déplace en automate. Elle avance, raide, muette, les yeux exagérément ouverts. Elle serre machinalement la main de quelques personnes, maire, voisins, villageois, qui, groupées dans son jardin, regardent ce qui malgré tout est un spectacle.
Un homme — un géant — casqué, étincelant de métal noir, sort des décombres, se plante devant elle. « Madame, vous n'avez plus de maison. »
Elle porte sur les poutres calcinées, les vitres fondues, le feu sortant par le toit écroulé, un regard vide. Mais devant son bureau réduit à un parterre de braises, elle est atteinte. Atteinte comment ? Elle ne sait pas encore.
L’homme en noir a dit : « Le principal c’est qu’il n’y ait pas de victime. »
Durant les mois de confusion qui suivront, elle pensera souvent qu’elle n'y survivra pas, qu’en elle quelque chose de vital est touché. Si elle avait sauvé ses textes, la douleur aurait sa juste mesure. Sur cette perte elle demeure muette. Elle n'imagine pas communiquer à quiconque ce deuil. Perdre sa maison la laisse indifférente. Elle a toujours été nomade, apatride. Mais éprouver cet écorchement comme elle l’éprouve, cela oui, la sidère.
Un rien la disloquait autrefois, un rien l’emportait. Et puis elle a trouvé ce nid, cette armature souple, invisible. Elle s’était mise au monde des mots, recréée. Elle ne s’était pas simplement habillée d’écriture, elle avait fait peau neuve, tatouée d’encre. De haut en bas, devant derrière et chaque jour un tatouage différent. Et de nouveau elle est à nu, dans l’inconfort et la mutité. Elle est nue et elle a peur. « Au secours ! Je meurs. » a-t-elle envie de crier.
C’est sa nouvelle peau, sa nouvelle vie que les flammes ont léchée, cramée, rendue illisible. Décollée de sa chair enfin.
Photographies de Didier Leclerc, Atelier N89.
Dernière parution : Camargue, aux éditions Le Sablier (textes de Jean Proal)
La vraie légende de Don Juan, de Jean Reinert
Quand Don Juan fut las de ses amours — autant dire de l’existence — il convia les mille trois femmes de sa vie à un banquet. La table était dressée devant la façade d’une demeure, la sienne, peut-être, s’il en eut une. Celles qui honorèrent son invitation reconnurent d’emblée au milieu de la façade l’effigie de l’amant. Lui demeurait invisible mais elles reconnurent aussi sa voix.
« Je vous ai aimées. Toutes, je vous ai aimées. J’ai aimé vos corps comme j’ai aimé le monde, les rondeurs et les angles de vos corps comme au jardin du monde, les fils de l’air de vos chevelures et l’eau de vos lèvres. Je me suis penché sur vos regards comme au-dessus d’autant d’abîmes. Plus tard, j’ai su votre colère, ou votre amertume, celle qui bouillonne encore ou qui s’infiltre parfois sous la glace de votre indifférence. J’avais pris tout de vous et je n’avais rien donné. C’est pourquoi à ce festin, ce soir, je me donne tout à vous. Les mets divers, présentés en abondance sur cette table, c’est, mêlé à d’autres saveurs, mon corps apprêté. Et je vous dis : ceci est ma chair et ceci est mon sang. Ma chair vous sera suave. Qu’elle fonde dans vos bouches aimées ! Et mon sang sera doux à vos lèvres. Puisez en lui une force nouvelle ! »
Illustration : La bataille des Amazones par J. H. Wilhelm Tischbein
© Pinacothèque de Munich
Éloge du silence, d'Andrée Lafon
C'est vrai, il y a des silences gênants, qui tombent après la gaffe ou le mot de trop. Il en est qui sont lourds de reproches, rendus éloquents par le regard et par le geste.
On gaspille le silence, on l'emplit bêtement de sons discordants ou de phrases creuses. Il risquerait d'être l'écho de nos voix intérieures, répercutant l'angoisse que l'on préfère fuir et noyer dans le bruit.
Le silence est précieux s'il sert à respecter une douleur, ne pas rouvrir une blessure. Le silence est moelleux s'il aide à s'endormir.
Il y a des silences légers, purs comme une musique, joyeux comme une danse. Ceux qui surgissent devant un paysage ou une œuvre d'art.
Il y a des silences précipices et des silences écrins.
Il y a "Le silence de la mer", tellement dense et tendu que les paroles de l'officier allemand résonnent encore à nos oreilles.
Il y a des silences graves devant le mystère. Des moines de la Grande-Chartreuse ont choisi une fois pour toutes "Le Grand Silence", pour être sûrs d'entendre ce que la montagne et le ciel ont à leur dire. En attendant le silence définitif.
Silence, on tourne la page.
Illustration : Femme dans le soleil matinal de Caspar David Friedrich, 1818
Chroniques
Autour de Julien Gracq
« …la sensation tiède des vacances persistait, ouverte et toute hâtée vers l’avenir, s’accrochait à la robe de plage et aux cheveux ondés. “ Rien ne me presse ”, songea-t-il, détendu, et il s’avisa aussitôt que c’était plutôt le contraire — un moment après, comme un moteur qui atteint à son régime de croisière, le silence le rendit à son réglage intime : il ne fut plus qu’un bruissement liquide et égal, celui de la pendule qui poussait maintenant, seconde après seconde, la journée sur sa pente vers le train de 19 h 53. Il continuait à ne pas penser à Irmgard ; elle n’était en lui que la pesée à peine sensible d’un ressort faiblement tendu, une poussée aveugle et dévorée qui se laissait distraire, mais ne se relâchait jamais tout à fait. »
La presqu’île, roman, éditions José Corti, 1970 (Simon, qui attendait son amie au train de 12 h 53, se voit obligé d’attendre le prochain. Pour tromper son attente, il entreprend de faire avec sa 2CV le tour de la presqu’île de Guérande).
Tombeau de Julien Gracq, par Antoine Blanchemain
Julien Gracq est mort. Ah !oui… Au château d’Argol, Le rivage des Syrtes, prix Goncourt.
Comme toujours — ou presque — l’anecdote l’a emporté dans les commentaires ; (mais il aurait alors fallu rappeler aussi que le premier ouvrage cité fut édité à compte d’auteur par José Corti, qui en vendit 348 exemplaires…).
À bien y réfléchir, cependant, le refus du Goncourt dépasse l’anecdote en ce sens qu’il met au jour l’immense respect qu’avait Gracq pour la littérature, qu’il plaçait bien au-dessus de tous les hommages mondains. On ne comprend rien à cet auteur si l’on ne prend pas en compte le fait que toute sa démarche d’homme était fondée sur la nécessité « de faire littérature de tout » (qu’on me pardonne cette trivialité), et si l’on oublie que l’écrivain était d’abord un géographe, c’est-à-dire un homme qui sait non seulement regarder, mais voir, sachant débusquer une vérité première derrière une petite église de l’Aubrac (Les carnets du grand chemin) aussi bien que derrière « Le rouge et le noir. » (En lisant, en écrivant).
Un écrivain d’une culture littéraire dont il y a peu d’équivalents et dont l’écriture se reconnaît entre toutes : ardemment précise (pouvant atteindre les rives de la préciosité) et incroyablement dense. Une écriture de peintre, capable de doter chaque détail d’un paysage d’une capacité d’évocation tellement puissante qu’elle peut obliger le lecteur (je ne parle que de moi) à s’interrompre au bout de dix à quinze pages afin (qu’on me pardonne encore) de digérer tout ce qu’on ne saurait assimiler en un seul regard, à la façon du serpent qui somnole un instant pour digérer après avoir avalé une trop grosse proie.
On l’a dit « écrivain de l’attente » et c’est vrai, mais Le rivage des Syrtes vaut-il plus que Le désert des Tartares, son contemporain ignoré (de Julien Gracq) ? Là encore, je crains que l’anecdote ne nous égare. Pour ma part, c’est en lisant et relisant La presqu’île, Un balcon en forêt et Les eaux étroites, que j’ai rencontré Gracq et cheminé dans son ombre. Des livres où l’on voit à l’ouvrage un écrivain saisi par une émotion personnelle ériger sans coup férir celle-ci en une architecture aussi richement dépouillée qu’une église romane du Xe siècle. Ou encore, un écrivain capable d’interrompre définitivement un roman (La route) — si belles qu’en soient les prémices — parce que, disait-il, il n’avait pas su trouver le ton nécessaire, montrant ainsi qu’il savait s’appliquer la rigueur qu’il attendait des autres et, par là, comme je le disais, le respect qu’il avait de la littérature.
Enfin, peut-on mêler plus intimement le souvenir d’un paysage d’enfance à celui des lectures ultérieures, de Nerval ou de Balzac ? Lisez — ou relisez — Les eaux étroites et gardez à portée de main (sur votre table de nuit, par exemple) Lettrines I et II ; et puis, de temps en temps, laissez-vous rappeler à l’ordre par La littérature à l’estomac.
Bref, lisez tout Julien Gracq.
Gracq ? Oui ! Mais…, par Raymond Alcovère
J’ai beaucoup aimé Le Rivage des Syrtes, Au château d’Argol et Un balcon en forêt : Inoubliables et envoûtantes heures de lecture. Certes Gracq est un bel écrivain, à mon sens un des plus grands stylistes de notre langue, toutes époques confondues, et ce n’est pas rien !
Néanmoins, la deuxième partie de son œuvre m’a déçu : J’ai trouvé Autour des sept collines qui se voulait un pamphlet contre l’Italie (quelle drôle d’idée !) assez creux. On trouve dans Les Carnets du grand chemin de belles pages, mais le grand prosateur n’est plus là. Avec le recul, il me semble que la prose de Gracq a mal vieilli, peut-être parce qu’il lui manque du sens tout simplement. Elle est un peu irréelle, et c’est un charme dont on se lasse vite. Les envolées lyriques, le talent (inouï) dans la description, cette harmonie si romantique entre les états d’âme du narrateur et la palette du peintre sont indéniables et même magiques, mais au fond pour dire quoi ? Pas grand-chose en réalité, et c’est là que le bât blesse, avec le temps.
Le principal fait d’armes de Gracq restera son refus du prix Goncourt, mais comme le fait remarquer Philippe Sollers dans son dernier Journal du mois (Journal du Dimanche du 30/12/2007), du coup c’est comme s’il l’avait eu chaque année, comme Sartre avec le prix Nobel. Je ne remets pas en cause l’honnêteté intellectuelle de Gracq que je crois réelle, mais on voit là au passage l’habileté du Spectacle qui retourne à son avantage les moindres flèches qui lui sont lancées !
Feu à volonté, de Michel Crespy
C’est de là qu’est partie l’aventure de l’humanité : de la maîtrise du feu, premier acte de contrôle de la nature par l’homme. Les écrivains ne s’y sont pas trompés ; si la préhistoire ne fait pas partie de la période le plus fréquemment traitée, lorsqu’elle l’est, c’est presque toujours autour de l’invention du feu.
Ainsi du fameux « La guerre du feu » de Jean-Henry Boex alias Rosny aîné, qui est un aimable amoncellement de contrevérités, d’invraisemblances et d’aberrations historiques. Le film éponyme (et inarticulé) est, lui, surtout intéressant par son illustration de l’introduction, si l’on peut dire, dans les moeurs de la position peu naturelle dite du missionnaire. La bande dessinée « Rahan » a, de son côté, indiscutablement apporté quelque chose à l’art pariétal.
Incontournable reste cependant le prodigieux chef d’œuvre qu’est « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis. On y verra de quelle manière la maîtrise du feu a réellement été inventée (« les perspectives sont prodigieuses », déclare son visionnaire créateur) et contre quelles forces réactionnaires il a dû lutter (l’oncle qui s’écrie, épouvanté par l’évolution, « retour aux arbres ! »). Et si cette préhistoire-là, télescopant dans un festival d’humour raisonnements modernes et conditions archaïques, est à peine moins crédible que celle que nous présente la paléontologie, elle est en tout cas infiniment plus drôle.
Entretien
Avec Michel Gueorguieff, par Lilian Bathelot
Le Festival International du Roman Noir (FIRN) a fêté ses dix premières années ce mois de juin 2007, à Frontignan. Michel Gueorguieff, président de l’association Soleil Noir qui organise cet événement littéraire majeur, en est la cheville ouvrière.
Lilian Bathelot : Le roman noir, le polar, c’est une passion de toujours ?
Michel Gueorguieff : Une passion très ancienne, oui, mais au départ, lorsque j’étais étudiant, mes inclinations allaient volontiers vers les auteurs classiques qui ont fait le prestige de la littérature française, Balzac, Zola, Hugo et les autres. Mon premier travail de recherche universitaire portait sur Saint-John Perse…
On pourrait croire qu’il y a un monde entre ces auteurs et le roman noir…
Et on aurait tort. L’âme de la grande littérature est au cœur même du roman noir... Quand j’ai commencé à lire des polars, à l’âge d’or de la Série Noire, j’ai été tout de suite enthousiasmé. J’ai vite compris que ce qui me plaisait dans cette littérature méprisée, c’était de retrouver le souffle des grands auteurs classiques. Ce souffle, cette puissance, je ne les retrouvais pas souvent dans mes lectures de « blanche » (littérature générale).
Le roman noir, lieu de prédilection de la littérature contemporaine ?
Pour moi, oui. C’est dans le roman noir que je retrouve le mieux toutes les dimensions humaines et sociales de la grande littérature. Il n’est jamais figé sur l’introspection, et si l’élan y est éminemment littéraire, les préoccupations humaines que l’on y retrouve ne font pas pour autant abstraction des réalités sociales, qui ont une influence déterminante sur l’humain, ses sentiments, ses actes.
Alors, la volonté, c’est donner au « noir » les lettres de noblesses qu’il mérite ?
La volonté, c’est d’abord le partage. Partager la richesse que l’on trouve dans le roman noir. Le plaisir qu’il procure, la réflexion qu’il propose. Il ne s’agit pas de mettre le « noir » sur un piédestal, mais de contribuer à lui offrir un espace où mieux le connaître, un espace où il peut vivre, trouver la place qui lui revient dans le paysage littéraire en France, en Europe et aux Etats-Unis. Une place importante.
Photographies : Lilian Bathelot
Sommaire
n° 6 - janvier 2008
INÉDITS1 - 288 vœux impossibles de Nat Yot
2 - Aller retour d'Anne Bourrel
3 - Les flammes montent haut de Janine Teisson
4 - La vraie légende de Don Juan de Jean Reinert
5 - Éloge du silence d'Andrée Lafon
CHRONIQUES
1 - Extrait de La presqu'île de Julien Gracq
2 - Tombeau de Julien Gracq - par Antoine Blanchemain
3 - Gracq ? Oui ! Mais… - par Raymond Alcovère
4 - Feu à volonté - de Michel Crespy
ENTRETIEN
Avec Michel Gueorguieff par Lilian Bathelot
ARTS PLASTIQUES
1 - Un peintre oublié, Richarme
2 - Photographies de Gildas Pasquet
3 - Peinture : Yves Alleaume
Prochain numéro : mars 2008
Ours
Comité de rédaction : Raymond Alcovère, Janine Gdalia et Françoise RenaudComité de lecture : Lilian Bathelot, Antoine Blanchemain, Anne Bourrel, Jean-Claude Dana, André Gardies et Dominique Gauthiez-Rieucau
Rédactrice en chef : Françoise Renaud
Assistante de rédaction :
Édith Noublanche
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