un article d’Antoine Oury sur ActuaLitté, 12/03/2025
Le Syndicat national de l’édition (SNE), la Société des Gens de Lettres (SGDL) et Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC) assignent le groupe Meta en justice pour « contrefaçon » et « parasitisme économique ». Les organisations d’auteurs et d’éditeurs estiment que le géant de la tech a exploité, sans autorisation des ayants droit, des volumes « colossaux » d’œuvres sous droit.
Ce fut une assemblée particulièrement formidable et chaleureuse. On a ri, on a eu des frissons. On a pensé à Francis notre président qui n’a pas pu être des nôtres, de toute façon il n’y avait plus d’andouillettes au menu. On a accueilli Patricio Sanchez pour la première fois et on a élu deux nouveaux administrateurs, Matthieu Becker et Antoine Barral. Merci à tous ceux qui se sont déplacés et à tous ceux qui ont envoyé leur procuration. Merci à tous nos adhérents.
De gauche à droite à l’arrière : Raymond Alcovère, Chloé Millet, Danielle Ferré, Dominique Gauthiez-Rieucau, Matthieu Becker, Sylvie Léonard, Danielle Helme, Jean-François Morin, Philippe Castelneau, Françoise Renaud / De gauche à droite à l’avant : Joëlle Wintrebert, Line Fromental, Antoine Barral, Patricio Sanchez-Rojas / Et tout devant, Henri Lehalle qui prenait la photo !
Le taux d’exemption de la TVA pour les micro-entreprises devrait être uniformisé à 25 000 €. Un abaissement qui va mettre en danger bien des acteurs de la culture, à commencer par les petites librairies. Cette mesure concerne surtout les artistes-auteurs affiliés à la Maison des artistes (les auteurs affiliés à l’Agessa pouvant bénéficier de la déclaration directe de leurs DA par leurs diffuseurs), mais elle va les précariser encore davantage.
En 2024, la SGDL s’est mobilisée pour faire introduire dans le « Règlement européen sur l’intelligence artificielle » (« IA Act ») certaines dispositions visant à protéger vos œuvres. Cette mobilisation a porté ses fruits puisque le règlement adopté prévoit désormais trois obligations pour les acteurs de l’IA : – qu’ils soient transparents sur les contenus utilisés pour développer ou entraîner leurs outils d’IA ; – qu’ils sollicitent l’autorisation préalable des titulaires de droit pour pouvoir utiliser leurs œuvres ; – qu’ils rémunèrent les auteurs en cas d’utilisation autorisée.
Malgré cela, certains acteurs de l’IA ont utilisé et continuent d’utiliser des œuvres protégées par le droit d’auteur pour développer, enrichir ou entraîner leurs modèles d’IA, sans avoir recueilli l’autorisation préalable des titulaires de droit, ni négocié les conditions de cette utilisation.
Face au constat d’un pillage massif d’œuvres protégées par le droit d’auteur, la SGDL a activé, le 7 février 2025, un droit d’opposition (« opt-out »), prévu par les textes en vigueur, afin d’interdire toute utilisation des œuvres des auteurs membres de la SGDL par des IA ou dans le cadre d’opérations de fouille de textes et de données. En tant qu’association reconnue d’utilité publique ayant pour mission statutaire de « défendre le droit d’auteur à l’échelle nationale, européenne et internationale, ainsi que les intérêts moraux et patrimoniaux des auteurs de livres », la SGDL a activé ce droit d’opposition au nom de son intérêt légitime à agir pour protéger vos œuvres et préserver les droits fondamentaux des auteurs qui en sont membres.
Les acteurs de l’IA devront se rapprocher de la SGDL pour obtenir, dans un format « lisible par machine » ainsi que le prévoient les dispositions légales en vigueur, la liste des œuvres qu’ils ne sont pas autorisés à utiliser. Ces œuvres devront immédiatement être retirées de l’ensemble des corpus et des bases de données qu’ils ont constitués pour développer ou entraîner leurs modèles de langage. Par ailleurs la SGDL a rappelé que les acteurs de l’IA qui auraient utilisé ou utiliseraient des contenus protégés par le droit d’auteur sans l’autorisation préalable de leurs auteurs s’exposent à des poursuites, y compris pénales. Et la SGDL se réserve la possibilité d’engager toute action à leur encontre.
La SGDL reste pleinement mobilisée pour protéger vos œuvres et défendre vos droits.
Une innovation bienvenue d’Occitanie Livre et Lecture pour venir discuter entre auteurs, et pour évoquer avec notre chargé de mission d’éventuels problèmes en lien avec notre parcours d’auteurs.
le 12 février 2025 à Montpellier (Librairie Sauramps – Comédie, espace de rencontres), de 9h30 à 11h.
le 14 février 2025 à Toulouse (Agence Occitanie Livre & Lecture – 14, rue des Arts), de 9h30 à 11h.
Les conditions d’éligibilité au fonds de formation des artistes-auteurs ont évolué. Le coût de votre formation (formation, transport, hébergement et repas) peut être pris en charge par l’AFDAS si vous avez perçu au moins 7 128 euros bruts de revenus artistiques sur les trois dernières années ou au moins 10 692 euros bruts sur les cinq dernières années.
S’orienter dans le monde de l’édition, écrire et publier par Denis Gombert, auteur et éditeur, ancien responsable du service des manuscrits chez Robert Laffont. ➡ 23 mai 2025
Après avoir fêté dignement ses 20 ans, le Prix Hemingway repart pour une vingt et unième édition. Depuis 2004 des centaines d’auteurs participants ont fait confiance à ce prix littéraire original, nous faisant parvenir leurs textes depuis les cinq continents. Les Avocats du Diable, la maison d’édition Au diable vauvert et Simon Casas Production lancent l’appel à texte pour ce Prix Hemingway 2025. Les Avocats du Diable organisateurs du prix informent que la date limite pour cette vingt et unième édition est fixée au 15 février 2025. L’auteur(e) de la nouvelle lauréate recevra la somme de 2000 euros et un callejón aux arènes de Nîmes pour la temporada suivant l’année de la remise du prix, offert par Simon Casas production, partenaire du Prix Hemingway. Le recueil composé de la nouvelle lauréate et des meilleures nouvelles sera publié aux éditions Au diable vauvert, partenaire du prix Hemingway.
L’assurance chômage des auteurs de retour à l’Assemblée nationale
un article d’Antoine Oury sur le site ActuaLitté, 20/11/2024
Les députés communistes persistent et signent : le 15 octobre dernier, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine a déposé une proposition de loi « visant à l’instauration d’un revenu de remplacement pour les artistes-auteurs temporairement privés de ressources ». Une nouvelle tentative, après deux autres textes similaires, en 2022 et 2023.
article paru dans l’Étraven°284, novembre-décembre 2024, une publication bimestrielle de Poètes Sans Frontières (revue papier)
Être en poésie c’est également se soucier de contrainte et de liberté engendrée. C’est avoir une conduite réelle telle que celle de toute une vie de Louis Zukofsky acteur de l’Objectivisme américain ainsi que celle discrète de Lorine Niedecker avec son principe de « condenserie » qui lie toute son œuvre de poèmes issus d’objets documentaires, de la réalité bien concrète, de l’épuisement de lieux.
Partition musicale et présentation de la nature se mêlent afin d’affronter le réel. Cette exigence complète se fait en faveur du poème, le lecteur est convié à une connaissance transmise avec rigueur et totale dévotion. Rien n’est à moitié, tout est offrande;
La Poésie à l’épreuve du monde demeure ce qu’il y a de plus précieux et n’est pas toujours si courante et pourtant si indispensable.
Que dire, que faire ? Déjà être à l’écoute, préalable à toute création puis restituer artistiquement cette expérience vécue. Rien de plus nécessaire que d’éjecter toute vulgarité, ensuite accéder à la tendresse que seule une vie tendue vers cela peut transmettre. Enfin être en harmonie reste le cœur du lieu en Poésie et ne jamais transiger afin de créer une œuvre aimante et tolérante, vive ardeur toujours réitérée.