Traduction : le tarif minimum au feuillet du CNL passe à 23€

infos SGDL, 22/07/2024

Le Conseil d’administration du Centre national du Livre (CNL), au sein duquel siège la SGDL, a décidé de réévaluer le tarif de rémunération minimum au feuillet des traducteurs.
À compter du 22 septembre 2024, il passe de 21€ à 23€.

Pour être éligibles aux aides à la traduction du CNL, les projets présentés par des éditeurs devront être accompagnés d’un contrat de traduction faisant explicitement apparaître :
• Le versement d’un à valoir d’au moins 23 euros par feuillet dactylographié de 25 lignes de 60 signes (blancs et espaces compris), ou par tranche informatique de 1 200 signes espaces compris incluant une revalorisation de 15 % à 30% du nombre total de signes ;
• Des droits proportionnels aux ventes de l’ouvrage.

Dans un contexte inflationniste et de dégradation des conditions économiques pour les auteurs et traducteurs, cette réévaluation était indispensable. Ce tarif minimum de rémunération à vocation à être reconnu par l’ensemble de la profession.

On peut lire l’article de Hocine Bouhadjera sur ActuaLitté

 

L’Intelligence artificielle, authentique danger pour la traduction ?

un article de Louella Boulland , 13/06/2024, sur le site ActuaLitté

Dans cette tribune, la Société française des traducteurs (SFT), syndicat professionnel des métiers de la traduction et de l’interprétation, se fait la porte-parole des mises en garde des professions qu’elle représente, pour que l’humain reste au cœur de la technologie et que le développement non encadré de solutions d’intelligence artificielle générative à des fins de traduction et d’interprétation ne conduise pas à l’appauvrissement de la langue et de la pensée critique.

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sur une proposition de Joëlle Wintrebert

La Traduction un jeu sérieux, un article de François Szabó

une contribution à « Les Poètes traduisent les Poètes » (Langues, frontières, poésie / Textes)
une thématique proposée par la Maison de la Poésie Jean Joubert Montpellier

 

Joca seria pourrait-on dire de la traduction comme de la poésie. La vraie transgression est la fidélité, mais quelle est-elle ? Est-ce sens, forme, rythme, musique ? Sachant que d’une langue à une autre, il n’y a souvent pas d’équivalence ni parfois des sonorités qui ne sont pas en commun. Alors il s’agit de transmettre, non pas des émotions, mais du sens propre à nous faire réfléchir et des images voire une vraie cinématique si le poème à traduire est conçu ainsi. C’est aussi vivre avec le poème, pour citer approximativement Christian Bobin : « Pour lire un roman il faut deux ou trois heures, pour un poème toute une vie ». C’est peut-être un peu excessif, mais pas vraiment faux.

Il me semble trois règles utiles voire indispensables :

  • Pratiquer ardemment et patiemment le poète et maturer les lectures
  • Au mieux rêver dans les langues d’écritures
  • Savoir faire des choix.

Traduire engage entièrement le traducteur. Il a une dette envers l’auteur comme un devoir vis-à-vis du lecteur. Il doit pouvoir renoncer ou repousser l’échéance de la fixation du poème traduit.
Un exemple édifiant des variantes possibles en traduction : le poème La Loreley de Henri Heine, publié par les éditions La Pionnière, en mars 2020, regroupe plus de quarante versions françaises du poème ! Elles ne s’éliminent pas les unes les autres : elles sont complémentaires.
Une question importante : l’édition plurilingue s’avère fort précieuse, au moins le poème en version originale et sa traduction : ne jamais sous ‘estimer le potentiel lecteur.

Savoir que rien n’est figé et que rien n’est perdu quand l’exigence est là.

 

Une courte histoire de la traduction… en une page web, sur ActuaLitté, 6 avril 2022

un article de Marie Lebert

Les traducteurs et traductrices ont toujours joué un rôle majeur dans la société, tout en contribuant à la richesse des langues et des cultures. Ils/elles jouent un rôle de passerelle entre les civilisations, façonnent les langues modernes et enrichissent notre savoir jour après jour. Cet essai doit beaucoup à Wikipédia, notre bible des temps modernes. Merci à Anna Alvarez pour son aide.

c’est ici

Thés, traduit de l’anglais par Florence Ludi

Thés – Les origines, la préparation, la dégustation, les recettes, gastronomie grand public, éditions Dunod, octobre 2016
AUTEURS : Louise Cheadle, Nick Kilby – TRADUCTION (anglais < français) : Florence Ludi 
Illustrations : sources multiples
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Ce livre joliment illustré offre un très beau voyage dans le temps et autour du monde, à la rencontre des producteurs et des consommateurs de thé. Laissez-vous transporter dans cet univers enchanté où se mêlent harmonieusement couleurs, odeurs et saveurs.
Un cahier de recettes gourmandes vient boucler ce voyage : salade de bœuf au thé infusé, bouillon de poulet au thé vert, macarons au Earl grey, glaces, smoothies et même cocktails.
Vous saurez tout sur le thé et l’art de vivre qui l’accompagne.

Le régime cétogène contre le cancer, traduction de Florence Ludi

1ère de couverture, Florence LUDILe régime cétogène contre le cancer, traduction de l’allemand, auteurs : Kämmerer / Schlatterer / Knoll, Thierry Souccar Éditions, Vergèze, septembre 2014

L’alimentation cétogène est un mode alimentaire fondé sur des recherches scientifiques centenaires et qui, associé à une activité physique régulière, constitue sans doute l’une des meilleures stratégies contre le cancer. Facile à mettre en œuvre, sans effets secondaires et sans danger.
D’une grande clarté, ce livre écrit pour les patients retrace les aventures scientifiques passionnantes qui ont mené à cette approche. Il propose un programme avec des préparations simples et savoureuses (40 recettes) et de nombreux conseils.