Le métier d’auteur, une “profession” qui dérange ?
La notion de métier, dans le cas des auteurs, éprouve quelques difficultés à entrer dans les esprits. Certainement parce qu’elle est également liée à l’idée de professionnalisation — encore peu en vogue. Le Centre national du livre accueillait une table ronde sur ce sujet, éminemment d’actualité.
Étaient présents pour une table ronde à Livre Paris Denis Bajram (vice président de la Ligue des auteurs professionnels – au micro), Pascal Ory (Président du CPE), Louis Delas (membre du bureau du SNE) et Nicolas George (ministère de la Culture). Pour la première fois, la question de la « profession » des auteurs et autrices était posée entre plusieurs organisations représentatives du secteur.
En introduction, nous l’évoquions, Samantha Bailly a fait une intervention remarquée sur les problèmes d’égalité qui concernent les autrices (36 % d’autrices affiliées à l’AGESSA, 28 % d’écart médian dans les revenus entre les hommes et les femmes selon l’Observatoire à l’égalité), insistant sur le fait « qu’une création reflétant une véritable diversité sociale, et pas uniquement les voix d’un certain milieu, cela passe par un métier reconnu et protégé ».
Communication de Nicolas Ancion
Photographie d’illustration : ActuaLitté, CC BY SA 2.0