L’Urssaf aux auteurs : Marche ou crève qu’importe, mais paye, sur ActuaLitté

Un article de Nicolas Gary – 30.12.2019 sur le site ActuaLitté

Décidément, les auteurs sont gâtés pour les fêtes. Nouveau coup de théâtre dans la gestion chaotique de la transition entre l’AGESSA et l’URSSAF-Limousin. Entre Noël et le jour de l’an, de nombreux artistes-auteurs de toutes les professions créatives ont reçu par courrier postal des échéanciers leur sommant de payer 975 € de cotisations sociales, sans autre forme de procès. 

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Photographie : « échéancier m’a tuer » – pixabay licence (site ActuaLitté)

CSG : les « mesures de soutien » au pouvoir d’achat des auteurs

Nous relayons ici l’article de Clément Solym du 10 mai 2019, publié sur le site ActuaLitté.

France

Les artistes auteurs accueilleront avec un semi-soulagement le décret 2019-422, présenté ce 7 mai au Journal officiel. Il leur garantit en effet des « mesures de soutien », destinées à leur pouvoir d’achat. Entré en vigueur le lendemain de la parution, il ne résout pas grand-chose du marasme ambiant, mais garantit une première protection.

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Communication de Joëlle Wintrebert
Photographie empruntée au site ActuaLitté : Pascal Maga, CC BY 2.0 (photo d’illustration – aucun artiste auteur n’a été blessé ni interpellé durant la rédaction de ce sujet)

La SCELF suspend la perception sur les lectures publiques pour 5 ans

Lire l’article d’Antoine Oury, du 18 décembre 2018, sur le site ActuaLitté

La SCELF (Société Civile des Éditeurs de Langue Française) avait rouvert les négociations autour d’une perception du droit de représentation en bibliothèque, qui devait aboutir à une taxe sur les lectures publiques dans les établissements. La levée de boucliers a été générale, et l’organisation annonce aujourd’hui une suspension, pour 5 ans, des perceptions sur les lectures publiques.
« [S]ouhaitant soutenir les bibliothèques dans leur mission de diffusion de la lecture, la SCELF, au nom des éditeurs qui l’ont mandatée, accepte de suspendre la perception relative à ce droit pendant une durée de cinq ans », annonce la SCELF dans un communiqué publié aujourd’hui. Cette décision fait suite à de nombreuses réactions contre la perception d’un droit de représentation auprès des bibliothèques pour la lecture publique d’ouvrages.
(…)
La Société Civile des Éditeurs de Langue Française choisit toutefois la suspension, et non la suppression de cette perception : « La SCELF tient à rappeler l’existence de ce droit de représentation des œuvres, dont la reconnaissance participe de celle plus générale du droit d’auteur, sur laquelle repose la chaîne du livre et de la création littéraire », souligne l’organisation.
« Parallèlement, concernant les lectures par les auteurs, la SCELF confirme qu’elles ne donneront lieu à aucun droit, autre que la rémunération versée pour leur prestation de lecture, dès lors que ces lectures s’effectuent dans un cadre non marchand. Une concertation avec la SGDL est en cours, qui permettra de formaliser les modalités de cet accord dans les meilleurs délais », précise la SCELF. »

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Il arrive que les mobilisations aboutissent…

une communication de Joëlle Wintrebert
photo d’illustration, Cellule Communication, CC BY-SA 2.0 (empruntée au site ActuaLitté)