Avant-hier se tenaient à Paris les États généraux du livre. On en lira un compte-rendu de Nicolas Gary (22/05/2018 sur ActuaLitté) :
Guère enthousiasmant, donc, mais des membres du CPE (Conseil permanent des écrivains) avaient quand même pu rencontrer auparavant la ministre de la Culture.
Il en résulte une mission pour étudier les modalités de la compensation de la hausse de la CSG pour tous les auteurs, mais surtout, le courrier (que vous trouverez ici Lettre de mission CSG artistes auteurs) indique clairement que la suppression de la distinction entre assujettis et affiliés, qui sera effective en janvier 2019, conduira de facto à élargir le dispositif réservé jusqu’ici aux seuls affiliés : la possibilité de faire des animations, débats, etc. déclarés en revenus accessoires aux droits d’auteur. Ce qui simplifiera évidemment le règlement des prestations des auteurs qui devaient jusqu’ici être déclarés en salaires.
On remarquera que c’est quand même la moindre des choses puisque dès le 1er janvier 2019, **tous** les auteurs, quel que soit leur statut, se verront prélever la cotisation retraite sur leurs droits d’auteur. Une augmentation de 6,90 % pour les assujettis, dès le premier euro perçu. Et rien ne permet d’assurer, actuellement, que cette cotisation supplémentaire permettra l’ouverture de droits.
Si vous ne touchez pas assez de droits d’auteur pour valider un trimestre, vous devriez cotiser en pure perte.
Cela dit, c’est le cas de tous les très petits boulots qui n’aboutissent pas à l’ouverture de droits.
une communication de Joëlle Wintrebert
Illustration : Salle comble pour les États généraux du livre, site ActuaLitté