Ces écrivain·es bénéficient désormais de la même protection sociale que leurs semblables sous contrat avec une maison.
Ce changement ne s’est pas fait sans résistance. Samantha Bailly, autrice et présidente de la Ligue des auteurs professionnels, une instance qui rassemble les auteurs et autrices mobilisées dans le but d’améliorer leurs conditions de travail, a participé aux concertations mises en place par le ministère de la Culture. Les discussions ont duré deux ans: «À cette occasion, j’ai défendu la position de l’autoédition et du financement participatif parce qu’on veut que le ministère nous écoute quand on lui dit quelle est la réalité de nos métiers aujourd’hui.»