Étiquette : poésie
Soirée Poésie Poètes Sans Frontières, salle Pétrarque à Montpellier, 30 juin 2022
Soirée Poésie Poètes Sans Frontières
jeudi 30 juin de 17h30 à 20h45
Salle Pétrarque, Place Pétrarque à Montpellier
AU PROFIT DE L’UKRAINE
Hommage à Pierre Torreilles, maison de la Poésie, Montpellier, 8 juin 2022
mercredi 8 juin 2022 à 18h30
Maison de la Poésie Jean Joubert
78 avenue du Pirée – Montpellier
à l’occasion de l’édition de l’ouvrage Pierre Torreilles
entretiens croisés et témoignages sur le parcours de ce libraire hors pair et les textes de ce poète exigeant avec Alain Derey (Sauramps), Jacques Guigou, Sébastien Robert, Jean-Frédéric Brun et François Szabó (auteurs), David Massabuau (éditeur Fata Morgana)
On écoutera à cette occasion Pierre Torreilles lire la strophe II de La Voix désabritée enregistré au Théâtre Quotidien de Montpellier (TQM) au début des années 80 par Jenny Szabó.
Anne-Marie Jeanjean invitée du festival Les Eauditives, Barjols, 20 & 21 mai 2022
Festival Arts et Poésie,14ème édition
à Barjols le 20 mai à 17h au centre Elias
& le 21 mai à 10 h à la médiathèque
Les Trois Livres du tendre, de François Szabó
Les Trois Livres du tendre, poésie, Obsidiana Press, avril 2022
À chaque Sant Jordi, François Szabo sort une publication célébrant Carole.
Et c’est ici avec une immense tendresse que se conjugue la poésie : L’Abri côtier, L’Éventail inventorié, Semer semaine après semaine. Textes qui se succèdent et indéfiniment recomposent la vie amoureuse, une offrande lyrique en quelque sorte…
(un livre électronique gratuit)
Les Trois Livres du tendre, c’est ici
consultable à volonté, demeure parole délivrée, à vous de la goûter.
Création&Psychanalyse : réverbérations – un séminaire proposé par Luminitza C. Tigirlas, Gazette café, 16 avril 2022
Luminitza C. Tigirlas reçoit la poète Sylvie Durbec au Petit-Théâtre du Gazette-Café pour discuter à partir de ses livres Ça, qui me poursuit, Fughe, Territoire de la folie et d’interroger plus particulièrement le rapport à la mort des écrivains Jacob Lenz, Adalbert Stifter, Robert Walser, Georg Trakl, etc.
L’accomplissement amoureux, de François Szabó
L’accomplissement amoureux, poésie, Cap de l’Étang éditions, mars 2022
image de couverture Laurence Crinquant / préface de Monique-Marie Ihry
Cet ouvrage est le résultat d’une lente et longue sédimentation et cristallisation d’un amour éperdu ancré dans une réalité vécue où la passion a toute sa place, irrémédiablement. Déclinaison amoureuse et poétique dans la concision de micro-poèmes reliés ensemble en un seul, langue affranchie mais affirmée, à l’œuvre de l’énonciation.
PRÉFACE (Monique-Marie Ihry)
L’accomplissement amoureux de François Szabó est un recueil de poésie intimiste dédié à Carole, « La femme/ Inouïe/ Et permanente », l’être « unique » de ses pensées. Il est composé de 85 poèmes courts et concis écrits en poésie libérée, s’enchaînant dans une ode dédiée à l’amour, le but ultime de la vie étant l’accomplissement amoureux.
Le poète se demande si la vie se prolonge au-delà de la mort ou si la vie elle-même perdure « en l’amour ». Une seule chose demeure certaine : l’amour « dure/ Et perdure », l’amour, cette « force immortelle » sans laquelle nous ne serions rien, cet élément essentiel à la survie de l’être. Une promesse de printemps symbolisée par la floraison de l’aubépine en décembre demeure suspendue au-dessus des « ravins » de la vie, présageant un destin « tranquille » confirmé par le cornet à dés, et ce grâce à la concrétisation du partage amoureux. Notons la présence affirmée d’un vocabulaire mystique, dont la « ferveur », la présence de Dieu, l’évocation du regard céleste : « les yeux/ Permanents/ Des cieux ».
Le propos intense, l’amour ‒ passion sublimée et éternelle ‒ font de cet ouvrage un hymne au sentiment amoureux, cet état précieux et privilégié sans lequel la vie n’aurait a priori aucun sens.
Enceinte d’infinitude délivre la lumière le silence, de Pierre Ech-Ardour
Enceinte d’infinitude délivre la lumière le silence, recueil de poésie, Éditions les Poètes français, mars 2022
Illustration de couverture : œuvre d’Iris Terdjiman
Ce sont des poèmes respectueux de leur destinataire, qui accordent une place importante à la pluralité de sens et à la liberté de compréhension. Le fait qu’ils n’aient pas de titres évite notamment d’en figer l’interprétation. Ils donnent accès à ce que Jean-Bertrand Pontalis désignait pour évoquer un texte en prose (dans son livre Le dormeur éveillé) la « mémoire rêveuse », qu’il définissait comme « traversée d’images, de souvenirs, d’instants ».
(commentaire d’Annie Pibarot)
EXTRAIT
S’épanche imperceptiblement
lustrale l’élégie de ta langue
Par-delà pénombre et apparence
depuis l’orbe fugaces déversent
tes mots spacieuses moult exhalaisons
Comment ne pas étreindre tes accents
impétueux aux atemporels messages ?
Dans la soif de nos apartés
à satiété se contient ta voix
tel un chant qui me déleste
Ténue tatoue assouvie ton écriture
le sépulcre où reposent nos insomnies
Effeuillés et mordus
témoignent ces os desséchés
Confluence de nos vies
Pierre Ech-Ardour aux Automn’halles à Sète, 2 avril 2022
Pierre Ech-Ardour présentera son dernier recueil poétique le 2 avril prochain dans le cadre des rencontres des Automn’Halles.
Carole l’amour tambour battant, de François Szabó
Carole l’amour tambour battant, poésie, éditions les Poètes français, mars 2022
C’est une voix singulière qu’il faut savoir écouter pour en apprécier les nuances « un monde à l’orée de la perception » – pour reprendre les mots mêmes du poète. François Szabó, lecteur passionné de poésie dans toutes les langues de la planète, nous livre des textes qui pourraient faussement sembler légers, éthérés, et en fait ce sont de bien délicates broderies tissées avec « la ferveur / De chaque instant [avec laquelle] […] se définit le monde offert / A capter la goutte dans la lumière ». L’amour est le sujet majeur de la poésie, et c’est lui, bien sûr, qui préside à ce fin travail de tisserand. Ainsi François nous montre à nouveau que « La poésie est contagieuse ô combien / Aucun barrage contre son pacifisme / Elle désarme interroge questionne ».
Lisons et relisons ces lignes limpides, et peu à peu jaillira l’enchantement, au-delà du « labyrinthe du dicible » le texte s’ouvre sur l’infini, « C’est acquiesçant et ardent / Que le parcours s’enlumine » et nous réalisons avec une certaine griserie que « tout poème contient un cosmos ».
(Jean-Frédéric Brun)