Poésie à St Laurent le Minier, 1er août 2017

Événement organisé par les deux artistes, Françoise Renaud (auteure et lectrice) et Stéphanie Joire (auteure, musicienne et chanteuse) pour donner à entendre des fragments de poésie… tout simplement dans une rue de leur village au pied des Cévennes.

Et puis c’était une parfaite occasion d’honorer l’exposition de Jean-Claude Bernard, éditeur de poésie (éditions Encre & Lumière), à la boutique La Saga, 8 rue Blanche à Saint Laurent le Minier. Jusqu’au 20 août.

Oh pas bien large, de Françoise Renaud

Oh pas bien large, prose, éditions Encre et Lumière, mai 2017

Un texte bref composé suite au décès récent du père de l’auteure.
S’y mêlent des échos du lieu d’enfance, la rumeur des personnages qui y ont vécu et le tragique de certains événements singuliers qui y sont attachés.

L’ensemble est sublimé par le talent du typographe imprimeur éditeur, Jean Claude Bernard, des éditions Encre et Lumière.

 

site Encre et Lumière
article de presse : MIDI LIBRE, 23 mai 2017

Autour du roman, avec Françoise Renaud, mercredi 29 mars 2017 à Montpellier

CONFÉRENCE-RENCONTRE
avec Françoise Renaud

« AUTOUR DU ROMAN »

mercredi 29 mars 2017 à 14h

« La prose est capable de s’élever haut dans le ciel, non d’un seul trait, mais en volutes et en cercles » – Virginia Woolf

Un événement organisé par l’association Loisirs, Solidarité, Retraite qui se tiendra à la Maison des Syndicats
474, allée Henri II de Montmorency
MONTPELLIER
Un goûter convivial et une séance de signature auront lieu à l’issue de la rencontre.

Contact : Tél. 04 99 13 65 43
Courriel : lsr-34@orange.fr

 

Auteurs en lecture, Comédie du livre, 29 mai 2016

Cet événement est organisé Languedoc-Roussillon livre et lecture (LR2L) en partenariat avec l’association Autour des Auteurs (ADA), le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées, et avec le soutien de la Sofia.
Six auteurs et un musicien nous offriront ce moment particulier au cœur de la Comédie du livre, au stand des éditeurs régionaux sur l’esplanade de Montpellier. Raymond Alcovère, en charge de l’opération pour ADA, présentera les auteurs et les lectures.

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Les Vases communicants, croisements d’écriture

François Bon, Tiers Livre, et Jérôme Denis, Scriptopolis, sont à l’initiative du projet des Vases Communicants.

Le principe, c’est ne pas écrire pour, mais chez l’autre. A charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement.
On peut se donner un point de départ, s’échanger une photographie, s’inspirer d’un poème… on crée comme on veut. Le rendez-vous, c’est le premier vendredi de chaque mois.
Voici le programme du 5 février 2016 sur le blog : Le rendez-vous des vases communicants, tenu désormais par Marie-Noëlle Bertrandayant pris la suite d’Angèle Casanova et de Brigitte Célérier.

 

Deux auteurs de ADA, Philippe Castelneau et Françoise Renaud, se sont proposés des photographies noir et blanc dont ils sont l’auteur. Et chacun a écrit sur la photo de l’autre. Richesse de l’échange, croisement des histoires, force des univers ainsi confrontés.

arbre_Castelneau

Le Couteau, texte de Françoise Renaud écrit à partir de cette photographie de Philippe Castelneau,

publié sur le blog Rien que du bruit

 

eaudormante_déc2015

Le Réservoir, texte de Philippe Castelneau écrit à partir de cette photographie de Françoise Renaud,

publié sur son blog Terrain Fragile

La discrétion de Pierre-Albert Clément

Pierre CLEMENT à Champdomergue - FR3,2005

Pierre-Albert Clément est décédé à Alès, le 26 novembre dernier. Je l’ai appris hier seulement par son fils à travers un courrier électronique.

Je l’avais rencontré il y  une bonne quinzaine d’années. J’étais alors jeune écrivain et j’avais pu mesurer combien il lui plaisait d’accueillir celui qui débute et cherche ces marques dans ce monde particulier qu’est l’écriture. Un jour de dédicaces dans une librairie d’Alès, il m’avait invitée au restaurant et m’avait mise en contact avec une journaliste qui aimait les romans et leur consacrait des articles — elle aussi est partie il y a quelques années. Je n’oublierai jamais ce mouvement si amical de sa part, presque tendre, que je n’aurais sans doute pas obtenu de mon propre père, d’autant qu’il n’attendait rien en retour sinon un simple sourire.

Pierre-Albert, je connaissais peu, enfin tout de même suffisamment pour l’embrasser quand nous nous rencontrions dans un salon du livre et échanger des propos à propos de l’évolution numérique, de la disparition de certaines maisons d’édition et de nos projets d’écriture. Je le savais grand historien et amoureux du vieux Montpellier, également des Cévennes, des passions dont il ne faisait pas étalage. Il ne parlait pas davantage de son passé engagé, de sa famille. Chez lui, discrétion et grande gentillesse.
Une chose me troublait, son handicap, quand bien même il n’en faisait pas état et ne réclamait jamais l’aide de personne. Était-ce sa main, son avant-bras, son bras qui avait été touché et amputé ? Je n’ai la réponse qu’aujourd’hui : c’est en 1944 qu’il l’avait perdu et tout entier. Il était âgé de 20 ans. Et c’est vers lui que vont aujourd’hui toutes mes pensées, convaincue qu’il serait heureux de savoir qu’à présent je demeure en Cévennes, son pays tant aimé.

Françoise Renaud

Midi Libre lui a rendu hommage : Pierre-Albert Clément n’est plus, novembre 2014

Ce qu’elle veut dire, de Françoise Renaud

 1ère de couv, Ce qu'elle veut dire, de Françoise RenaudCe qu’elle veut dire, récit, collection D’un espace, l’autre’, éditions Chèvre-feuille étoilée, mars 2015

Françoise Renaud recueille ici ce qu’ELLE veut dire. Elle, l’amie jamais nommée dans ce récit, représentée par ce pronom si « personnel » et  universel à la fois. Elle, Humaine, ni plus, ni moins…
Et toujours la présence insistante de la mort qui ramène dans le camp de la vie et rallume les lampes sur les berges du fleuve.La seule parole qui tienne est en train
de s’écrire. La vérité est dans le livre… dans le livre…

Inondation, de Françoise Renaud

INONDATION,1ère de couvInondation, récit, collection Petites Proses, janvier 2015

Le 17 septembre 2014, le village de Saint-Laurent-le-Minier dans le Gard a subi un événement sans précédent. Une vague de boue, issue d’un ruisseau appelé Naduel, l’a submergé, causant d’impressionnants dommages, détruisant des ponts, emportant les jardins, dévastant les maisons.
L’écrivain, installée depuis peu au village, raconte ce qu’elle a vu (elle était aux premières loges), entendu, vécu durant cette période hors du temps ordinaire.