L’accomplissement amoureux, de François Szabó

L’accomplissement amoureux, poésie, Cap de l’Étang éditions, mars 2022
image de couverture Laurence Crinquant / préface de Monique-Marie Ihry

 

Cet ouvrage est le résultat d’une lente et longue sédimentation et cristallisation d’un amour éperdu ancré dans une réalité vécue où la passion a toute sa place, irrémédiablement. Déclinaison amoureuse et poétique dans la concision de micro-poèmes reliés ensemble en un seul, langue affranchie mais affirmée, à l’œuvre de l’énonciation.

 

PRÉFACE (Monique-Marie Ihry)

L’accomplissement amoureux de François Szabó est un recueil de poésie intimiste dédié à Carole, « La femme/ Inouïe/ Et permanente », l’être « unique » de ses pensées. Il est composé de 85 poèmes courts et concis écrits en poésie libérée, s’enchaînant dans une ode dédiée à l’amour, le but ultime de la vie étant l’accomplissement amoureux.
Le poète se demande si la vie se prolonge au-delà de la mort ou si la vie elle-même perdure « en l’amour ». Une seule chose demeure certaine : l’amour « dure/ Et perdure », l’amour, cette « force immortelle » sans laquelle nous ne serions rien, cet élément essentiel à la survie de l’être. Une promesse de printemps symbolisée par la floraison de l’aubépine en décembre demeure suspendue au-dessus des « ravins » de la vie, présageant un destin « tranquille » confirmé par le cornet à dés, et ce grâce à la concrétisation du partage amoureux. Notons la présence affirmée d’un vocabulaire mystique, dont la « ferveur », la présence de Dieu, l’évocation du regard céleste : « les yeux/ Permanents/ Des cieux ».
Le propos intense, l’amour ‒ passion sublimée et éternelle ‒ font de cet ouvrage un hymne au sentiment amoureux, cet état précieux et privilégié sans lequel la vie n’aurait a priori aucun sens.

 

Carole l’amour tambour battant, de François Szabó

Carole l’amour tambour battant, poésie, éditions les Poètes français, mars 2022

 

C’est une voix singulière qu’il faut savoir écouter pour en apprécier les nuances « un monde à l’orée de la perception » – pour reprendre les mots mêmes du poète. François Szabó, lecteur passionné de poésie dans toutes les langues de la planète, nous livre des textes qui pourraient faussement sembler légers, éthérés, et en fait ce sont de bien délicates broderies tissées avec « la ferveur / De chaque instant [avec laquelle] […] se définit le monde offert / A capter la goutte dans la lumière ». L’amour est le sujet majeur de la poésie, et c’est lui, bien sûr, qui préside à ce fin travail de tisserand. Ainsi François nous montre à nouveau que « La poésie est contagieuse ô combien / Aucun barrage contre son pacifisme / Elle désarme interroge questionne ».

Lisons et relisons ces lignes limpides, et peu à peu jaillira l’enchantement, au-delà du « labyrinthe du dicible » le texte s’ouvre sur l’infini, « C’est acquiesçant et ardent / Que le parcours s’enlumine » et nous réalisons avec une certaine griserie que « tout poème contient un cosmos ».
(Jean-Frédéric Brun)

Langue d’eau aurifère du Languedoc, de François Szabó

Langue d’eau aurifère du Languedoc, éditions de la Nouvelle Pléiade, décembre 2021

Il s’agit d’un petit recueil poétique, promenade amoureuse tout au long du Lez, hymne à la vie, au printemps, à la lumière du Sud. La nature y est convoquée autant que l’amour y est célébré. Tendre et calme douceur, vive et souriante exaltation, ce livre est ce pas en avant vers l’autre qui guide nos actes.

EXTRAIT 1
Mais court déjà Lez
Pressé vers son destin
L’eau qui blanchit d’écume
Mère de perle
Ta splendeur
Ta somptueuse présence
Dans le flot
Délicates pensées

Sur le miroir de l’eau

EXTRAIT 2
Le ciel dégagé de
Toute incertitude
Voie inouïe
Pour notre amour
A la fenêtre ouverte
Au soleil
Ne répondra jamais
Le nuage noir de pleurs
Chassé par l’anticyclone

De la sereine passion

Festival de poésie VOIX VIVES, 23/31 juillet, Sète 2021 – nos auteurs

Festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée

PROGRAMME DU FESTIVAL ICI

 

  présences de Jean Azarel

– le 24 de 12 h à 12 h 30 : avec Hérold Yvard, extraits mis en paysage sonore de Encore plus nu (éditions Gros Textes)
– le 25 de 11 h 30 à 12 h : avec Hérold Yvard, extraits mis en paysage sonore de Trans’ Hôtel Express (éditions Tarmac)
– le 25 de  à 18 h à 19 h, en solo, extraits de différents recueils parus et à paraître en hommage à Alain Jégou et Joseph Ponthus Le Gurun (Love is everywhere, Trois couleurs mer, Le labyrinthe..)
– le 26 de 10 h à 11 h : avec Hérold Yvard, extraits mis en paysage sonore de Le ciel du dessous (éditions La Boucherie Littéraire)
– le 26 de 18 h à 19 h : avec Marc Granier, illustrateur et éditeur, présentation et lecture de Passe montagnes« (éditions Les Monteils)
– le 27 de 15 h à  16 h : en duo avec Linda Maria Baros (Roumanie)
– le 28 de 15 h à 17 h : en alternance avec Zarah Mroueh (Liban), Ahmad Yamani (Espagne), Laurent Grison, Annie Salager, Catherine Pont Humbert, Bruno Peyras
– le 29 de 10 h 30 à 11 h 30 en solo, extraits de différents recueils parus et à paraître (Love is everywhere, Marche lente, Eros mineur, Trois couleurs mer..)
– le 30 de 19 h à 19 h 30, en solo, extraits tutti frutti…

 

Dédicaces François Szabó, place du Pouffre

Samedi 24 juillet 10h-20h : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières
Dimanche 25 juillet 10h-20h : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières
Mardi 27 juillet 10h-20h : Stand Société des Poètes Français
Mercredi 28 juillet10h-20h  : Stand Maison de la Poésie Jean Joubert
Jeudi 29 juillet 10h-22h : Stand Société des Poètes Français
Vendredi 30 juillet 10h-20h : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières
Samedi 31 juillet 10h-18h30 : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières

Lecture extrait de Le Passage à gué du fleuve Amour de François Szabó
Place du Pouffre, samedi 31 juillet 18h45 – 19h30

 

Lecture de Génésiques de et par Nicole Barromé

à 12H00 le 26 Juillet SUR LA SCÈNE LIBRE 2 : COUR DU SEAMEN’S CLUB
24 QUAI DU MAROC, à côté de la Capitainerie.
AVEC LES RELÈVEMENTS POÉTIQUES

 

 

Cinq langues de feu, de François Szabó

Cinq langues de feu : notes amoureuses pour un oiseau céleste, poésie, Obsidiana Press, avril 2021

Il s’agit d’un recueil de poésie en catalan, russe, castillan, américain et italien avec une version française parcourant par bribes une existence amoureuse pour Carole. Entre la célébration et la ferveur.

Cet ebook anticipe la Sant Jordi (23 avril) 2021.

Accès libre ici

 

Le Passage à gué du fleuve Amour, de François Szabó

Le Passage à gué du fleuve Amour, poésie, éditions de La Nouvelle Pléiade, février 2021
Illustrations : Monique Ariello Laugier / Préface de Jean-Frédéric Brun


 

Ces lignes pourraient paraître anodines, le journal d’un amour en mots tout simples. Ce serait méconnaître la flamme poétique qui habite François Szabó. Il faut aller plus loin, lire et relire ces pages limpides et frémissantes. Percevoir le souffle passionné qui les fait palpiter.

Chaque strophe est une amande poétique. Enrobée de phrases veloutées qui le mettent en situation, il y a en son cœur un noyau délicieux à savourer. Appréhendons chaque unité, décortiquons-la avec une extrême délicatesse, et nous y découvrirons un distique caché dont la musique et le mystère susciteront dans notre imaginaire de longs échos. On peut d’ailleurs à une seconde lecture voir étinceler une autre gemme enfouie… » (Jean-Frédéric Brun)

 

Quelques exemples :
Faire croître au terreau du monde
La Rosemonde éternelle

Ou encore
Fragilité délicate sublime de la fleur
Maturité rieuse du fruit dans sa plénitude

Ou encore
Toute tentative de vivre
Est signée d’une syllabe de cuivre

La Mère amère Mer Méditerranée, texte en ligne de François Szabo

La Mère amère Mer Méditerranée, texte en ligne, poésie, Obsidiana Press, janvier 2021

Déclinaison de vingt et un poèmes en faveur de S.0.S. Méditerranée

Après Non à la peste brune (pamphlet contre le nazisme, 2012) et après Visa Permanent (poèmes en faveur des migrants, 2017)

accessible en ligne ici

 

Démocratie : Oniris, Carole & Hóc, de François Szabó

Démocratie : Oniris, Carole & Hóc, poésie, Obsidiana Press, décembre 2020

A PROPOS (extrait)

Si les miscellanées sont un genre de livre qui peut se lire et consulter à volonté c’est parce qu’il recèle une multitude d’informations. Démocratie : Oniris, Carole & Hóc n’est drôle quasiment que par les citations de 100 Titres de Clémentine Mélois aux éditions Grasset, qu’elle en soit remerciée et je vous engage à acquérir tous ses livres.
Mon petit livre, carnet amoureux et sensible d’une ville, Montpellier, d’un régime politique, la Démocratie, d’une femme, Carole… N’est pas exhaustif, loin de là. Il se veut incitatif, à voir et visiter ma ville, aimant et sensible, offert.

Il en ressort des affinités électives, pourtant, même ainsi, tout le monde n’y est pas, même si dans cette ville de Montpellier la Maison de la Poésie dénommée Jean Joubert en est un axe affectif.
Bienvenue dans un monde d’amour et de tolérance, de culture et d’échange, dans un monde viable et juste.[…]

Enigmatic sound, de François Szabó

Enigmatic sound, in english american, Obsidiana Press (États-Unis), mars 2020

Enigmatic Sound est un recueil en américain de poèmes d’amour à Carole soucieux de la beauté particulière d’une langue étrange qu’est la poésie dans sa formation d’images et de son mouvement cinétique qui ne peut jamais arrêter sa réalité dans son empathie et dynamisme de tous les instants. C’est dans l’entraînant tempo des vagues toujours réitérées toujours s’effaçant puis se recréant que le poème prend vie dans une contemplation toujours neuve.

François Szabó Poet born in Montpellier (France) in 1967, author of more than forty books of poetry in French, American, Catalan, Castellan, Russian and Italian, member of Academy of American Poets, Société des Poètes Français, Poètes Sans Frontières, Poetas del Mundo, 100 Thousand Poets for Change, World Poetry Movement, Autour des Auteurs. Sends a message of faith and hope, love and friendship when all we need in this world is strength and tenderness and poetry can make it always. So, for a better life and harmony. ******Consider for example the lines “and so the lent crescent fine pellicular peal / is for us a celestial vision.” Grammatically correct, yes; using words that exist, yes. But the choice of those words and their ordering is unusual and the strangeness of their juxtaposition gives an elusive quality to the text, the meaning hovering tantalizingly within reach but difficult to grasp. This elliptical daring coupled with the rolling assonance and sonority is what poetry is all about – vivid, provisional, unique and bizarre. It follows in the tradition of English mystics like Hopkins who used that tumble of off-kilter words to great effect: “her earliest stars, earl stars, stars principal overbend us, fire-featuring heaven.” François’ lines “Like was she were / Never woman can be” evoke earlier poets like Blake.

Roger West

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