François Szabó lit le poète macédonien Eftim Kletnikov, Maison de la Poésie à Montpellier, 26 avril 2023

Lecture en français par François Szabó du recueil

Sous les paupières de Dieu de Eftim Kletnikov (traduit du macédonien)

 

mercredi 26 avril 2023 à 18h

En attendant 10 jours en mai/la Comédie du Livre – Maison de la Poésie Jean Joubert 

Maison de la Poésie Jean Joubert
78 avenue du Pirée 34000 Montpellier

 

La Traduction un jeu sérieux, un article de François Szabó

une contribution à « Les Poètes traduisent les Poètes » (Langues, frontières, poésie / Textes)
une thématique proposée par la Maison de la Poésie Jean Joubert Montpellier

 

Joca seria pourrait-on dire de la traduction comme de la poésie. La vraie transgression est la fidélité, mais quelle est-elle ? Est-ce sens, forme, rythme, musique ? Sachant que d’une langue à une autre, il n’y a souvent pas d’équivalence ni parfois des sonorités qui ne sont pas en commun. Alors il s’agit de transmettre, non pas des émotions, mais du sens propre à nous faire réfléchir et des images voire une vraie cinématique si le poème à traduire est conçu ainsi. C’est aussi vivre avec le poème, pour citer approximativement Christian Bobin : « Pour lire un roman il faut deux ou trois heures, pour un poème toute une vie ». C’est peut-être un peu excessif, mais pas vraiment faux.

Il me semble trois règles utiles voire indispensables :

  • Pratiquer ardemment et patiemment le poète et maturer les lectures
  • Au mieux rêver dans les langues d’écritures
  • Savoir faire des choix.

Traduire engage entièrement le traducteur. Il a une dette envers l’auteur comme un devoir vis-à-vis du lecteur. Il doit pouvoir renoncer ou repousser l’échéance de la fixation du poème traduit.
Un exemple édifiant des variantes possibles en traduction : le poème La Loreley de Henri Heine, publié par les éditions La Pionnière, en mars 2020, regroupe plus de quarante versions françaises du poème ! Elles ne s’éliminent pas les unes les autres : elles sont complémentaires.
Une question importante : l’édition plurilingue s’avère fort précieuse, au moins le poème en version originale et sa traduction : ne jamais sous ‘estimer le potentiel lecteur.

Savoir que rien n’est figé et que rien n’est perdu quand l’exigence est là.

 

Rencontre avec François Szabó | Gazette Café, Montpellier | 18 février 2023

François Szabó invité par la délégation occitane de la Société des Poètes Français

autour de son recueil Poésie Chirale, Cap de l’Étang Éditions, 2022

 

samedi 18 février 2023 de 14h30 à 17h30

Petit théâtre du Gazette Café, 6 rue Levat Montpellier

Poète, auteur de plus cinquante recueils écrits en français, américain, catalan, castillan, russe et italien – membre : de la Société des Poètes Français, Poètes sans Frontières, Maison de la poésie Jean Joubert… Le recueil de poèmes Poésie Chirale de François Szabó est un ensemble cohérent et délicat, d’une exigeante vision et d’une fertile imagination, c’est aussi une somme poétique, un parcours onirique, une voie merveilleuse dans le concert des œuvres de la planète et la résultante d’une passion ininterrompue pour les arts du verbe et de la représentation. Ce qui ne cesse de bruire est la permanence de la tendresse, ressac infini de la passion et horizon sans nulle fin.

(entrée libre)

Infos : Christian Malaplate 0681076141

Dictionnaire Poétique de l’Urbex, de François Szabo

Dictionnaire Poétique de l’Urbex, photographies et poésie, Cap de l’Étang Éditions, décembre 2022
Photographies de Fabien Lebourgeois

 

Le livre Dictionnaire Poétique de l’Urbex de Fabien Lebourgeois et de François Szabó  est une réponse à la morosité, l’émerveillement peut ainsi jaillir de lieux non dédiés à la fréquentation telles que ces photographies nous le prouvent. Et la poésie est là non pour commenter mais pour vivre avec ce qui vibre en nous unique et inaliénable.  Il suffit alors d’en feuilleter allègrement les pages pour vivre des moments  rares dans l’espace et le temps.

 

Poésie Chirale, de François Szabó

Poésie Chirale, Cap de l’Étang Éditions, octobre 2022
couverture Bruno Salgues / ilustrations issues de la revue « Le Ballet au XIXe siècle », éditions de la Nouvelle revue française, numéro spécial de décembre, Paris, 1921

Ce recueil Poésie Chirale est dédié à Carole mais il n’aurait pas été écrit sans l’apport d’enfance de mes parents, de mon père chimiste et de ma mère artiste.
Ici, le poète persiste et signe, cette étrangeté de la poésie est cet ailleurs qui semble si familier et pourtant unique. Toute réitération est une tentative d’existence. Tout propos est d’une affirmation vitale : rien, rien n’est perdu.

Avant-propos

« La chiralité est une réalité pour moi, permanence des origines, une des notions et faits propres à la nature. Cela interroge l’origine, tout comme la gémellité, mais aussi les naissances triples et la différence de la gauche et de la droite. C’est également un champ d’exploration infini de création de molécules chirales pouvant avoir des applications infinies. C’est cette familiarité et ces ressemblances associées à la nuance de la latéralité qui permet de concevoir et de voir le monde différemment. Cela touche l’ensemble de la nature, de la vie, de l’existence, de la sexualité.
C’est également la vision permanente de l’empreinte de Chirotherium qui m’a hanté et continue de me fasciner depuis la plus tendre enfance. C’est une signature ressemblante, mais unique, c’est une affirmation : quel est notre semblable mais qui ne serait pas nous, séparé par cette chiralité ?… » (François Szabó)

 

Pages arrachées à un livre de survie, de François Szabó

Pages arrachées à un livre de survie, poésie, livre électronique, Obsidiana Press, août 2022

 

Ce petit recueil sous forme électronique libre se veut adressé aux enfants devenus grands pour leur donner vigueur et confiance en eux, poésie de partage et de tendresse à vision féérique. Gratitude de leur présence, en se disant qu’adopter un enfant, c’est lui faire le plus beau des cadeaux.

    accès libre ici

 

 

EXTRAIT

À Véga, Tania, Dimitri, Lili et Rafael

QUI DONC
AURAIT DIT
QUE J’AURAI
CINQ ÉTOILES ?

2

QUI DONC
AURAIT FRAPPÉ
LA FORGE
DES CIEUX ?

3

AVEC QUELLE
LUMIÈRE
IRRADIER
D’ÉTOILES ? Lire la suite…

Lectures de François Szabo, festival de Voix Vives à Sète, 25 & 26 juillet 2022

Lectures en Scène – Place du Pouffre

Lundi 25 juillet – 18h-19h avec Poètes sans Frontières
Mardi 26 juillet – 18h45-19h30 avec la Maison de la Poésie Jean Joubert

 

Présences sur les stands d’éditeurs du 23 au 30 juillet, place du Pouffre / Renseignements (0689591985)

PROGRAMME MAISON DE LA POÉSIE A SÈTE

Hommage à Pierre Torreilles, maison de la Poésie, Montpellier, 8 juin 2022

mercredi 8 juin 2022 à 18h30
Maison de la Poésie Jean Joubert
78 avenue du Pirée – Montpellier

à l’occasion de l’édition de l’ouvrage Pierre Torreilles

entretiens croisés et témoignages sur le parcours de ce libraire hors pair et les textes de ce poète exigeant avec Alain Derey (Sauramps), Jacques Guigou, Sébastien Robert, Jean-Frédéric Brun et François Szabó (auteurs), David Massabuau (éditeur Fata Morgana)

On écoutera à cette occasion Pierre Torreilles lire la strophe II de La Voix désabritée enregistré au Théâtre Quotidien de Montpellier (TQM) au début des années 80 par Jenny Szabó.

Lire la suite…

Les Trois Livres du tendre, de François Szabó

Les Trois Livres du tendre, poésie, Obsidiana Press, avril 2022

 

À chaque Sant Jordi, François Szabo sort une publication célébrant Carole.
Et c’est ici avec une immense tendresse que se conjugue la poésie : L’Abri côtier, L’Éventail inventorié, Semer semaine après semaine. Textes qui se succèdent et indéfiniment recomposent la vie amoureuse, une offrande lyrique en quelque sorte…

(un livre électronique gratuit)

 

Les Trois Livres du tendre, c’est ici

consultable à volonté, demeure parole délivrée, à vous de la goûter.

 

L’accomplissement amoureux, de François Szabó

L’accomplissement amoureux, poésie, Cap de l’Étang éditions, mars 2022
image de couverture Laurence Crinquant / préface de Monique-Marie Ihry

 

Cet ouvrage est le résultat d’une lente et longue sédimentation et cristallisation d’un amour éperdu ancré dans une réalité vécue où la passion a toute sa place, irrémédiablement. Déclinaison amoureuse et poétique dans la concision de micro-poèmes reliés ensemble en un seul, langue affranchie mais affirmée, à l’œuvre de l’énonciation.

 

PRÉFACE (Monique-Marie Ihry)

L’accomplissement amoureux de François Szabó est un recueil de poésie intimiste dédié à Carole, « La femme/ Inouïe/ Et permanente », l’être « unique » de ses pensées. Il est composé de 85 poèmes courts et concis écrits en poésie libérée, s’enchaînant dans une ode dédiée à l’amour, le but ultime de la vie étant l’accomplissement amoureux.
Le poète se demande si la vie se prolonge au-delà de la mort ou si la vie elle-même perdure « en l’amour ». Une seule chose demeure certaine : l’amour « dure/ Et perdure », l’amour, cette « force immortelle » sans laquelle nous ne serions rien, cet élément essentiel à la survie de l’être. Une promesse de printemps symbolisée par la floraison de l’aubépine en décembre demeure suspendue au-dessus des « ravins » de la vie, présageant un destin « tranquille » confirmé par le cornet à dés, et ce grâce à la concrétisation du partage amoureux. Notons la présence affirmée d’un vocabulaire mystique, dont la « ferveur », la présence de Dieu, l’évocation du regard céleste : « les yeux/ Permanents/ Des cieux ».
Le propos intense, l’amour ‒ passion sublimée et éternelle ‒ font de cet ouvrage un hymne au sentiment amoureux, cet état précieux et privilégié sans lequel la vie n’aurait a priori aucun sens.

 

Carole l’amour tambour battant, de François Szabó

Carole l’amour tambour battant, poésie, éditions les Poètes français, mars 2022

 

C’est une voix singulière qu’il faut savoir écouter pour en apprécier les nuances « un monde à l’orée de la perception » – pour reprendre les mots mêmes du poète. François Szabó, lecteur passionné de poésie dans toutes les langues de la planète, nous livre des textes qui pourraient faussement sembler légers, éthérés, et en fait ce sont de bien délicates broderies tissées avec « la ferveur / De chaque instant [avec laquelle] […] se définit le monde offert / A capter la goutte dans la lumière ». L’amour est le sujet majeur de la poésie, et c’est lui, bien sûr, qui préside à ce fin travail de tisserand. Ainsi François nous montre à nouveau que « La poésie est contagieuse ô combien / Aucun barrage contre son pacifisme / Elle désarme interroge questionne ».

Lisons et relisons ces lignes limpides, et peu à peu jaillira l’enchantement, au-delà du « labyrinthe du dicible » le texte s’ouvre sur l’infini, « C’est acquiesçant et ardent / Que le parcours s’enlumine » et nous réalisons avec une certaine griserie que « tout poème contient un cosmos ».
(Jean-Frédéric Brun)