Une amitié avec le monde, récital poétique de François Szabó | Montpellier, 17 décembre 2024


Rencontre proposée par l’Association Les Collecteurs Montpellier dans le cadre des Rencontres Poésie Gazette Café
Lectures de François Szabó

La Poésie est du domaine du don, c’est l’éclat persistant du mot, c’est l’épreuve du feu de l’être, c’est la tendresse nichée dans l’être tout entier, c’est l’évidence même : l’amour et la poésie sont irréductibles et toujours réunis.

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Rencontre et lecture poétique de Danielle Helme, invitée des Collecteurs | 19 novembre à Montpellier

À la découverte de la poésie discrète et nuancée de Danielle Helme

une rencontre proposée par l’Association Les Collecteurs dans le cadre des Rencontres Poésie du Gazette Café (Montpellier)

entretien mené par François Szabó

lecture de Danielle Helme

 

Le Scarabée d’Or du Magnolia, de François Szabó

Le Scarabée d’Or du Magnolia, poésie, Cap de l’Étang Éditions, 21 octobre 2024

Réalisation de la couverture : Bruno Salgues
Édition : Monique‐Marie Ihry, Bruno Salgues
Crédits images : Famille Szabó, Gordon Johnson (États‐Unis), Yao Qiulian (Hong Kong)

Le Scarabée d’Or du Magnolia est une manière de faire perdurer l’existence du père Robert Szabó. C’est un itinéraire à suivre, une louange à poursuivre, un acte affectif pour combler le terrible manque à la suite de sa disparition. Les mots sont rares et parsemés de silence, les vers brefs et intenses résonnant dans le vide, une gravure en quelque sorte, une quête parsemant l’existence de repères indispensables : éloge de la vie, c’est toujours cet élan intact qui nous mène et demeure. C’est une reconnaissance et une gratitude qui nous permet de vivre encore.

Être en poésie (2), de François Szabo

Paru dans l’Étrave n°283, septembre-octobre 2024, publication bimestrielle de Poètes Sans Frontières (revue papier)

Être en poésie c’est d’abord rester vivant, c’est célébrer la vie inlassablement, c’est créer un univers viable, c’est tracer des lignes convergentes, c’est s’émerveiller et émerveiller tour à tour, c’est exprimer ce qui ne se peut autrement, c’est user d’une langue étrange-étrangère, c’est exprimer un message, c’est retransmettre cela qui tient à la fois de la nature et du sublime, du prosaïque ou du sacré.

C’est également avoir accès à l’œuvre de Ramon Llull, appliquant chaque jour une métaphore morale. Écrire de la poésie c’est surtout déterminer la cinématique du poème : tout ce qui donne cohérence et sens. Discipline et pratique, lecture et création, uniques schémas de l’œuvre poétique en cours.

Puisque penser à l’autre est constitutif de l’œuvre littéraire, il n’y a jamais d’écart entre le texte et le destinataire, entre le poète et la muse, entre le duo formé et le sens réel du message.

C’est engager sa vie vers cela, à venir, à imaginer un futur construit patiemment, plein d’imagination et de ferveur.

Enfin c’est le meilleur moyen d’être en harmonie, la solution ultime pour l’apaisement et le réconfort, la délivrance et la réalisation.

Successive à la lecture, l’écriture est la réponse à toute ontologie, chaque poète le sait de manière inconsciente ou consciente, rêve éveillé, rêve permanent, univers choyé, demeure confortable et accueillante, Telle est donc cette demeure où le poète est niché et d’où il s’adresse.

 

Rencontre poésie animée par François Szabó avec Quine Chevalier | Gazette Café, Montpellier, le 18 juin 2024 à 18 h

Une rencontre-lecture publique avec Quine Chevalier, Poésie cardinale

L’Association Les Collecteurs et François Szabó vous invite à savourer l’œuvre poétique de Quine Chevalier, toujours renouvelée et exigeante
Être confronté à cette poésie relève d’une expérience rare, on en ressort revigoré : Poésie, essentielle Poésie.

Être en Poésie, de François Szabó

un article de François Szabó paru dans L’Étrave n°281, mai juin 2024
publication bimestrielle de Poètes Sans Frontières (revue papier)

 

Être poète implique à la fois une certaine discipline et une offrande au monde. Exigence de tous les instants, ici la médiocrité n’a pas sa place. On n’est pas poète à moitié ni par intermittence. C’est un métier de vivre, tel que l’énonce Cesare Pavese, c’est une profonde immersion dans la responsabilité qui ne peut être qu’assumée. C’est aimer sans compter, c’est donner sans reprendre, c’est un acte de foi, c’est une exigence sublime.

La Poésie est également le domaine de tous les possibles, car l’élan créateur est le lien de toute floraison et fructification, la poésie est un printemps toujours réitéré.
C’est ardemment affirmer la tendresse comme origine de toute humanité accomplie, de toute manière d’œuvrer au monde.
Si pour Eeva-Liisa Manner, le monde est le poème de mes sens, la solitude est le creuset de l’œuvre poétique :

À quel point la solitude peut se propager de moi, les buissons périssent, les arbres s’enfuient et les martres, les martres.
La froidure de la nuit s’éloigne lentement toujours plus comme la frange d’un glacier et recouvre les petits corps. Les arbres au-dehors soutiennent la vacuité, la solitude comme une pierre passe d’arbre en arbre Infinitude et neige.

Et comme tout philosophe affirmer La Sagesse de l’Amour.
C’est aussi le sens orphique de l’amour qui sauve les âmes de l’errance. Et tel Czesław Miłosz tout mettre en œuvre. Si tel Pierre Reverdy, le poète écrit pour se réaliser, il est redevable à ses prédécesseurs et à l’écoute de ses contemporains. Heureusement il reste des vocations et cela est plutôt réjouissant.

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Lettre à mon ami Shan, de François Szabo

Lettre à mon ami Shan, poésie épistolaire, collection Plume d’ivoire n°43, Cap de l’Étang éditions, février 2024

 

 

Lettre à mon ami Shan est une œuvre épistolaire poétique qui retrace l’amitié de deux poètes, François Szabó et Shanshan Sun, au croisement des chemins, au carrefour entre la Chine et le Languedoc.
C’est aussi la certitude et l’évidence de ce qui fonde l’amitié, le partage des civilisations et de la poésie. De ce qui est irréductible et permanent, chaque jour réitéré.
C’est une condensation poétique des plus grandes significations humaines et civilisationnelles, c’est un texte de référence célébrant de manière érudite et esthétique ce parcours affectif des origines.
C’est également la fidèle évocation de Carole si longtemps occultée et maintenant désormais affirmée

 

Accordez-moi cette danse, de François Szabó

Accordez-moi cette danse, poésie, Cap de l’Étang Éditions, septembre 2023
Couverture de Patrice Palacio et photographies couleur

Le recueil de poésie Accordez-moi cette danse de François Szabó délivre, encore une fois, comme si cela serait nécessaire de le préciser, après plus de cinquante cinq titres différents publiés, le message plein et soutenu de création poétique. Cette danse des mots, cette suite chorégraphiée, cette ferveur intacte démontre bien quel chemin parcouru à travers une œuvre généreuse et attentive aux respirations tendres et pleines d’attachants sentiments. Et une évidence, le phrasé a changé, accompagnant une suite moins longue avec plus de cellules rythmiques.

 

Préface

La rencontre avec l’œuvre de Patrice Palacio, son travail sur les blancs d’abord, son Alice aussi bien sûr, et plus récemment ses séries Danse, à la mine, à l’encre mais surtout à ce qui fait sa spécificité : à la corde. C’est un processus de création proche de la danse et la beauté du geste. Comment ne pas être séduit par cette beauté du geste justement, par l’absolu d’un jet proche de celui en littérature d’un coup de dé.

Je venais d’avoir la joie de voir paraître le recueil Poésie Chirale, chez Cap de l’Étang éditions, qui laissait une place belle à l’iconographie autour de la danse et de la Carole en particulier. Dans cet esprit d’aventure et de ferveur, je m’enquiers auprès de Patrice Palacio pour ce projet de livre autour duquel sa série Danse serait le sujet. Tout à fait persuadé, comme Carole, que la Danse est le plus démocratique des arts. Ainsi dans notre ville, comment ne pas songer à Montpellier Danse et ne pas agir en ce sens ?

Accordez-moi cette Danse est le premier pas d’une nouvelle aventure humaine.

François Szabó lit le poète catalan Antoni Tàpies-Barba, Maison de la Poésie à Montpellier, 3 mai 2023

François Szabó lira « L’écrivain », un texte d’Antoni Tàpies-Barba, poète catalan

mercredi 3 mai 2023 à 18h

En attendant 10 jours en mai/la Comédie du Livre – Maison de la Poésie Jean Joubert 

traduction en français de François Szabó