Trans’ Hôtel Express, de Jean Azarel

Trans’ Hôtel Express, récit, Tarmac éditions, mars 2018
accompagné d’un CD audio 5 titres (voix: Jean Azarel – Guitare et paysage sonore: Hérold Yvard)

« La marque de mes chemises est sans importance. Toute ma vie, bercé par l’habileté de leurs mains, je me suis laissé habiller par les femmes autant que j’ai aimé les dévêtir. Il m’arrive de veiller tard pour échapper aux rêves. Les lieux transitoires où se nouent puis se dénouent l’espace d’une nuit des destins poignants sont pendus à mes lèvres. »

L’amour, l’errance, la dépendance d’hôtel en hôtel pour tenter d’oublier l’inoubliable jusqu’à ce que…TRANS’ HOTEL EXPRESS !

 

En souscription jusqu’au 28 février 2018 : 12 euro, frais de port inclus, à Editions Tarmac, 18, rue Edmond About, 54 000 NANCY

 

La Source intérieure, de Michel Théron

La Source intérieure (nouvelle édition enrichie), spiritualité, édition BoD, novembre 2017
avec une préface d’André Gounelle

« La source ne se trouve pas ailleurs mais en nous. Le pèlerin de l’intériorité vit la religion comme lecture de soi et recueillement en soi, et non comme asservissement ou sujétion à une communauté ou à des autorités. Il chemine, cherchant inlassablement à travers les mots la parole, source de vie ou vie à sa source…

Ce livre m’a charmé et enrichi, il a stimulé ma réflexion et ma méditation. Le souci de la beauté l’anime autant que celui de la vérité. Je suis sensible à son étonnant mélange de sérieux et d’humour, de profondeur et de jeu, de bienveillance et de polémique. Je lui en ai une très grande reconnaissance, une reconnaissance que, je le pense et l’espère, éprouveront tous les lecteurs de ces pages d’une qualité exceptionnelle. »

André Gounelle

 

Derrière les ponts, d’André Gardies

Derrière les ponts, roman, réédition revue et augmentée, éditions du Mont, 2018

Dans chaque ville, il existe ces quartiers éloignés du centre où les rues ne sont pas encore goudronnées, où le ruisseau sert de dépotoir. C’est là-bas « Derrière les ponts ». Il n’y a rien à voir. Mais tout est à vivre. Car l’enfance fait feu de tout bois pour construire l’imaginaire. De la période la plus lointaine, celle des toutes premières années, avec l’école et la maison, jusqu’à l’entrée dans l’adolescence avec ses découvertes de l’amour platonique et de la sensualité de l’été, en passant par les servitudes qu’impose l’économie domestique en ses lieux favoris (cuisine, cave, réserve alimentaire, W.-C., etc.) ou encore par ces espaces de liberté que sont les zones inventées pour le jeu, tous les jeux, Derrière les ponts explore, dans une langue riche de moments éclatants, l’ordinaire des jours, les émois du sexe et du cœur, tente de retrouver, non pas le temps perdu, mais ce qui était en train de s’élaborer peu à peu dans le silence de l’expérience intime et qui faisait sens à travers ce vécu.

 

On peut écouter un entretien autour de ce livre ici sur FM-PLUS, un entretien conduit par Guylène Dubois

site de l’éditeur

Questionner le vivant, la matière et les objets, d’Isabel Lavarec

Questionner le vivant, la matière et les objets, manuel scolaire, SED collection les nouveaux univers, octobre 2017
Illustrations : Nathalie Guéveneux / Domino
Sous la direction Isabel Lavarec. Coauteurs Catherine Janin ; Isabel Lavarec ; Valérie Lézaud.

  • Traiter le programme Questionner le monde du vivant, de la matière et des objets au cycle 2 de façon progressive et adaptée.
  • Aborder de façon dynamique, pratique et concrète le monde du vivant, de la matière et des objets, grâce à la démarche d’investigation.
  • Proposer des activités individuelles et collectives, à travers l’observation de documents, des expériences, des recherches documentaires.

 

Bamako, là, de Marie-Laure de Noray-Dardenne

Bamako, là, roman, collection « Romans situés », éditions Yovana, décembre 2017

Jeune étudiante, Ina quitte Paris pour trois mois. En poche, l’adresse de la tante d’Oumar, son charismatique professeur à l’université. Ici, à Bamako, son nom sera désormais Ina Keita. Elle vagabonde, d’abord lentement, comme on s’éveille à un monde nouveau, se perd au gré d’un jeu de l’oie pour mieux apprivoiser la capitale. Sa mission : écrire, tout simplement, puis poster des fragments de sa ville natale à l’énigmatique Oumar.

Portraits de la jeunesse malienne, tableaux d’une cité entre modernité et tradition, récits de ses couleurs, de ses senteurs… En se faisant l’écho de la ville, l’héroïne se métamorphose, trouve sa voie et choisit sa vie. Le lecteur y trouvera lui aussi son chemin : une invitation au voyage, vers une Afrique sans fard.

EXTRAIT

Le petit soir, c’est ainsi qu’on appelle ces deux ou trois heures qui séparent le crépuscule de la nuit de la soirée, où se succèdent dîner, veillée, coucher. Le petit soir, sous d’autres cieux, c’est l’heure de l’apéritif. À Bamako, c’est l’heure où l’on a encore dans les yeux les trois temps qui ponctuent la fin du soleil. Le temps de l’heure jaune, vibrante et enflammée. Celui de l’heure rose, la plus furtive, quand le soleil fond et coule en une mince flaque le long de l’horizon. L’heure rose ne vient pas tous les jours, il faut que le ciel s’y prête, les nuages doivent se retirer juste avant, en s’effilochant. L’heure bleue enfin, comme un filtre, un ralenti. Un bleu d’abord intense, qui se dilue et s’atténue. À l’heure bleue, Ina se trouve presque chaque jour sur la route de Koulikoro, entre Railda et Korofina. Il règne alors une douce panique. Les gens quittent leur travail et se hâtent vers les quartiers excentrés. La route de Koulikoro les dessert sur une dizaine de kilomètres. La foule motorisée, dense et compacte, s’agglomère sur le ruban asphalté. Le changement de lumière rappelle irrémédiablement au motocycliste que l’éclairage de son engin fait défaut. Il faudrait arriver avant la nuit noire. Il y pense, il y pense tous les jours au même moment, à l’heure bleue, mais comme il n’y pense qu’à ce moment précis, il ne fait jamais réparer sa lumière. Harassé, collant, impatient de rentrer chez lui pour se reposer, prier, boire et manger, il se dit qu’il pourrait s’arrêter pour la faire réparer, il se le dit mais ne le fait pas.

Retrouver le goût des fleurs, de Françoise Renaud

Retrouver le goût des fleurs, roman, CLC éditions, octobre 2017

« Ils avaient décidé de quitter la ville comme on fuit un champ de bataille, une frontière incendiée. C’était venu au détour de la conversation, ils venaient de partager leur dîner. Elle ne s’attendait pas à une chose pareille.
Tout vendre et partir comme on tourne la page d’un livre, voilà ce qu’il disait. Entreprendre une nouvelle vie dans un nouvel endroit, une vie plus simple et naturelle. Et donc plus véritable. On a encore du temps. Tu verras, ce sera bien. […] »

Dans une langue exigeante et dépouillée, Retrouver le goût des fleurs raconte le parcours de Gil et Frida qui cherchent un lieu pour vivre, un séjour débarrassé des convulsions urbaines, pour exister pleinement. Une remise en cause des routines, non sans périls. L’auteur s’interroge ainsi sur le passage du temps et la nature fugace – néanmoins puissante – du bonheur.

 

PRÉSENTATION VIDÉO DE L’OUVRAGE

En Coulisses, de Caroline Fabre-Rousseau

En Coulisses, essai spectacle vivant, éditions Chèvre-feuille étoilée, septembre 2017

Genèse de la pièce Apparences et Dépendance, En Coulisses retrace le processus de création de la date de la commande (automne 2015) aux premières représentations (été 2016).

À partir du thème imposé « Vanités », chorégraphe, danseuses, musicien et auteure cheminent main dans la main, avancent, reculent, tracent dans l’espace des tableaux inattendus. Pour découvrir ce qui se passe avant le spectacle…

 

Brassens, Les jolies fleurs et les peaux de vache, de Bernard Lonjon

Brassens, Les jolies fleurs et les peaux de vache, de Bernard Lonjon, biographie, cahier photos, Éditions de l’Archipel, 20 septembre 2017

Qui était Brassens ?
Coureur de jupons ou fidèle absolu  ?
Tendre canaille ou amoureux transi ?
En fin connaisseur du beau sexe, il a chanté la femme à tous les âges de la vie, et dans tous ses états, qu’elle soit épouse modèle ou veuve éplorée, adolescente naïve ou fille publique et nous a dressé un bel inventaire de leurs vices et vertus.

Ce livre invite à rencontrer le troubadour sétois au « petit air frondeur » à travers ses amours déçues, ses conquêtes difficiles, à découvrir ses expériences féminines avec « les jolies fleurs et les peaux de vache » qui ont souvent inspiré son œuvre.

 

Le stage d’athlétisme poétique, d’Anne-Marie Jeanjean

Le stage d’athlétisme poétique, poésie, éditions L’HARMATTAN, collection Levée d’ancre, juin 2017 (préface de Michel Cassir)

Un stage étrange, une fête de la poésie qui finit bizarrement, tout cela pour guérir…
bien sûr, mais de quoi donc ?

 

Fragment : La consultation (1ère partie)

« Voyez-vous, à notre époque lyrisme, sensiblerie, pathos, beauté… ne prenez pas de risque inutile. Il suffit de choisir parmi les disponibilités acceptables par votre langue et votre société.
– Môsssssieur, j’écrirai ce qui m’plaît et je continuerai avec ma p’tit’ brocante familiale à faire joujou avec les coupables, les emprisonnés, les exclus les pas exclus et même les morts et j’ vendrai les vrais et les faux bib’lotscomm’ ça m’ chant’ et même avec l’horrible tribu du 19ème et même d’avant et de bien avant !
– Trrrès intéressant comme réaction huuummmmtrrrèsinréress… oui, le jeu est fondamental et avec un savant bricolage certains symptômes finiront par disparaître.
Ce stage va être une très enrichissante expérience pour vous…
Mon associé va vous conduire.

*  *  *

Derrière la porte, j’esgourdais le grand professeur Boulgaghen parler avec son secrétaire lalilenlairelalilenlaire et (j’) lorgnait la porte vitrée pour me tirer en loucedé mais Miss Drac’ (Ahhhh, cell’-là…) me retint fort solidement, m’embarqua plus encore rapid’ment et… me jeta tout’ crue dans l’ gymnase.
??????????!!!!!!!!!!!!!!
Bigre… que c’est grand un gymnase… c’est immmmmmmmense. (boules gorge + estomac + plas ????? bas + jambes flageollllll…)

Un jeune homme, style golden boy décontracté faisait un discours  »