Gaia enquête au vert. Or et poison provoquent des disparitions, tome 3, policier (cosy mystery), éditions Alter Real, février 2025
Marion a disparu. Après avoir accepté un poste en Guyane, elle ne donne plus de signe de vie. Morte d’inquiétude, Gaia se résout à laisser son chien adoré à Tristan et, accompagnée des deux habitants les plus irritants de Sainte-Marie, à traverser l’océan à la recherche de son amie. S’accrochant au moindre indice, ils vont suivre une piste qui va les mener du carnaval de Cayenne jusqu’au fin fond de la forêt amazonienne, un périple jalonné de disparitions et… de décès. Entre trafiquants de drogue, orpailleurs, sauts mortels et animaux sauvages, survivront-ils à ce voyage de tous les dangers ? Parviendront-ils à comprendre à temps où se trouve Marion ?
SUIVEZ GAIA ET SES COMPAGNONS DANS LES MULTIPLES REBONDISSEMENTS DE CE COSY MYSTERY DRÔLE ET HALETANT !
PETITE NOTE SUR LE COSY MYSTERY
Le cosy mystery, what is it ?
C’est un genre dont Agatha Christie a été la pionnière. Il s’est développé en Angleterre, avant de traverser l’Océan Atlantique, et de revenir en Europe où il connaît un franc succès depuis quelques années. Il allie le plaisir régressif du confortable (cosy) au plaisir intellectuel de l’enquête (mystery) et au plaisir émotionnel de la peur maîtrisée. Tout lecteur sait que l’enquête se terminera bien. C’est un croisement entre le polar et le feel good.
Le cosy mystery est un roman policier léger qui mêle suspense, humour et souvent un brin de romance. Il se caractérise par un enquêteur amateur, la plupart du temps enquêtrice, à laquelle le lecteur peut facilement s’identifier, un cadre fréquemment bucolique avec une communauté très liée qui crée un univers dans lequel on a envie de revenir, et une enquête qui, si elle vise le suspense, renonce à la violence graphique et s’intéresse surtout aux relations humaines.
EXTRAIT
À la descente de l’avion m’assaillit un problème auquel je ne m’étais pas attendue. Je reçus comme une claque l’air chaud et moite qui pesait sur le tarmac détrempé de l’aéroport. Avec une température moyenne de 26 °C, même en hiver, j’avais anticipé ma réaction à la chaleur, mais rien ne m’avait préparée à l’humidité ambiante, qui avoisinait les 90 %. Nous étions à la fin de ce que l’on nomme « la petite saison des pluies » et l’atmosphère était saturée d’eau. J’eus l’impression qu’elle était devenue épaisse, compacte, presque solide.
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