Assurance chômage ?

L’assurance chômage des auteurs de retour à l’Assemblée nationale

un article d’Antoine Oury sur le site ActuaLitté, 20/11/2024

Les députés communistes persistent et signent : le 15 octobre dernier, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine a déposé une proposition de loi « visant à l’instauration d’un revenu de remplacement pour les artistes-auteurs temporairement privés de ressources ». Une nouvelle tentative, après deux autres textes similaires, en 2022 et 2023.

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Proposition de loi de Soumya Bourouaha

Être en poésie (3) par François Szabó

article paru dans l’Étrave n°284, novembre-décembre 2024, une publication bimestrielle de Poètes Sans Frontières (revue papier)

Être en poésie c’est également se soucier de contrainte et de liberté engendrée. C’est avoir une conduite réelle telle que celle de toute une vie de Louis Zukofsky acteur de l’Objectivisme américain ainsi que celle discrète de Lorine Niedecker avec son principe de « condenserie » qui lie toute son œuvre de poèmes issus d’objets documentaires, de la réalité bien concrète, de l’épuisement de lieux.

Partition musicale et présentation de la nature se mêlent afin d’affronter le réel. Cette exigence complète se fait en faveur du poème, le lecteur est convié à une connaissance transmise avec rigueur et totale dévotion. Rien n’est à moitié, tout est offrande;

La Poésie à l’épreuve du monde demeure ce qu’il y a de plus précieux et n’est pas toujours si courante et pourtant si indispensable.

Que dire, que faire ? Déjà être à l’écoute, préalable à toute création puis restituer artistiquement cette expérience vécue. Rien de plus nécessaire que d’éjecter toute vulgarité, ensuite accéder à la tendresse que seule une vie tendue vers cela peut transmettre.
Enfin être en harmonie reste le cœur du lieu en Poésie et ne jamais transiger afin de créer une œuvre aimante et tolérante, vive ardeur toujours réitérée.

nos 20 ANS | 5 novembre 2024, Montpellier

Montpellier. On s’est retrouvés pas trop tard ce soir-là à La Trattoria.
C’était déjà la nuit. Et c’est fou ce que ça passe vite, ces soirées qu’on prépare depuis longtemps.
C’est comme un rêve.
À peine le temps de se parler, de regarder plusieurs fois la vidéo de nos visages réunis, de manger un petit quelque chose, et puis hop ! on se sépare…
On n’a pas fait beaucoup de photos, enfin c’est déjà ça ! (FR)

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20 ANS de ADA | découvrir et commander l’ouvrage « Funambule » | octobre 2024

CE QU’IL Y A DEDANS – Table des matières 

POUR COMMANDER, C’EST ICI

 

EXTRAIT de l’AVANT-PROPOS

[…] Entre mars 2007 et septembre 2014, trente-six numéros avaient
été publiés sur le site Internet de l’association. Le blog permanent du
site accueille désormais les informations générales indispensables aux
auteurs ainsi que quelques articles de circonstance, lesquels instituent
un lien d’information puissant entre les adhérents.
Mandatée par son président, Francis Zamponi, et par le bureau de
l’association, une équipe de quatre adaïstes a accepté de piloter le projet :
Raymond Alcovère, Hervé Pijac, Françoise Renaud et Joëlle Wintrebert.
« 20 ans Autour des Auteurs, FUNAMBULE » est le résultat de ce travail.
Ce livre propose une compilation de textes écrits par des auteurs
dont beaucoup sont encore adhérents aujourd’hui, ainsi que par des
auteurs extérieurs à ADA. Il représente forcément un choix, même si
nous avons essayé de diversifier les contributions sans pouvoir éviter la
récurrence de certaines signatures, notamment celles des membres du
comité de rédaction publiés au fil des années, sur le fil du funambule.
« Perchés sur une ligne de couleur, les auteurs avancent entre deux
marges. Funambules, leur rêve est vertigineux : il faut finir la ligne, la
sublimer et puis tout recommencer. »

L’équipe de pilotage
(Raymond Alcovère, Hervé Pijac, Françoise Renaud & Joëlle Wintrebert)

 

découvrir les éditions La Voix Domitienne

 

 

Être en poésie (2), de François Szabo

Paru dans l’Étrave n°283, septembre-octobre 2024, publication bimestrielle de Poètes Sans Frontières (revue papier)

Être en poésie c’est d’abord rester vivant, c’est célébrer la vie inlassablement, c’est créer un univers viable, c’est tracer des lignes convergentes, c’est s’émerveiller et émerveiller tour à tour, c’est exprimer ce qui ne se peut autrement, c’est user d’une langue étrange-étrangère, c’est exprimer un message, c’est retransmettre cela qui tient à la fois de la nature et du sublime, du prosaïque ou du sacré.

C’est également avoir accès à l’œuvre de Ramon Llull, appliquant chaque jour une métaphore morale. Écrire de la poésie c’est surtout déterminer la cinématique du poème : tout ce qui donne cohérence et sens. Discipline et pratique, lecture et création, uniques schémas de l’œuvre poétique en cours.

Puisque penser à l’autre est constitutif de l’œuvre littéraire, il n’y a jamais d’écart entre le texte et le destinataire, entre le poète et la muse, entre le duo formé et le sens réel du message.

C’est engager sa vie vers cela, à venir, à imaginer un futur construit patiemment, plein d’imagination et de ferveur.

Enfin c’est le meilleur moyen d’être en harmonie, la solution ultime pour l’apaisement et le réconfort, la délivrance et la réalisation.

Successive à la lecture, l’écriture est la réponse à toute ontologie, chaque poète le sait de manière inconsciente ou consciente, rêve éveillé, rêve permanent, univers choyé, demeure confortable et accueillante, Telle est donc cette demeure où le poète est niché et d’où il s’adresse.

 

Traduction : le tarif minimum au feuillet du CNL passe à 23€

infos SGDL, 22/07/2024

Le Conseil d’administration du Centre national du Livre (CNL), au sein duquel siège la SGDL, a décidé de réévaluer le tarif de rémunération minimum au feuillet des traducteurs.
À compter du 22 septembre 2024, il passe de 21€ à 23€.

Pour être éligibles aux aides à la traduction du CNL, les projets présentés par des éditeurs devront être accompagnés d’un contrat de traduction faisant explicitement apparaître :
• Le versement d’un à valoir d’au moins 23 euros par feuillet dactylographié de 25 lignes de 60 signes (blancs et espaces compris), ou par tranche informatique de 1 200 signes espaces compris incluant une revalorisation de 15 % à 30% du nombre total de signes ;
• Des droits proportionnels aux ventes de l’ouvrage.

Dans un contexte inflationniste et de dégradation des conditions économiques pour les auteurs et traducteurs, cette réévaluation était indispensable. Ce tarif minimum de rémunération à vocation à être reconnu par l’ensemble de la profession.

On peut lire l’article de Hocine Bouhadjera sur ActuaLitté

 

APPEL À TEXTE – PRIX HEMINGWAY 2025

Après avoir fêté dignement ses 20 ans, le Prix Hemingway repart pour une vingt et unième édition.
Depuis 2004 des centaines d’auteurs participants ont fait confiance à ce prix littéraire original, nous faisant parvenir leurs textes depuis les cinq continents. Les Avocats du Diable, la maison d’édition Au diable vauvert et Simon Casas Production lancent l’appel à texte pour ce Prix Hemingway 2025.
Les Avocats du Diable organisateurs du prix informent que la date limite pour cette vingt et unième édition est fixée au 15 février 2025. L’auteur(e) de la nouvelle lauréate recevra la somme de 2000 euros et un callejón aux arènes de Nîmes pour la temporada suivant l’année de la remise du prix, offert par Simon Casas production, partenaire du Prix Hemingway. Le recueil composé de la nouvelle lauréate et des meilleures nouvelles sera publié aux éditions Au diable vauvert, partenaire du prix Hemingway.

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L’Intelligence artificielle, authentique danger pour la traduction ?

un article de Louella Boulland , 13/06/2024, sur le site ActuaLitté

Dans cette tribune, la Société française des traducteurs (SFT), syndicat professionnel des métiers de la traduction et de l’interprétation, se fait la porte-parole des mises en garde des professions qu’elle représente, pour que l’humain reste au cœur de la technologie et que le développement non encadré de solutions d’intelligence artificielle générative à des fins de traduction et d’interprétation ne conduise pas à l’appauvrissement de la langue et de la pensée critique.

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sur une proposition de Joëlle Wintrebert