La Scam, victime d’une cyberattaque : message à l’attention de nos membres
lire ici le courrier d’Hervé Rony, directeur général
infos SGDL, 22/07/2024
Le Conseil d’administration du Centre national du Livre (CNL), au sein duquel siège la SGDL, a décidé de réévaluer le tarif de rémunération minimum au feuillet des traducteurs.
À compter du 22 septembre 2024, il passe de 21€ à 23€.
Pour être éligibles aux aides à la traduction du CNL, les projets présentés par des éditeurs devront être accompagnés d’un contrat de traduction faisant explicitement apparaître :
• Le versement d’un à valoir d’au moins 23 euros par feuillet dactylographié de 25 lignes de 60 signes (blancs et espaces compris), ou par tranche informatique de 1 200 signes espaces compris incluant une revalorisation de 15 % à 30% du nombre total de signes ;
• Des droits proportionnels aux ventes de l’ouvrage.
Dans un contexte inflationniste et de dégradation des conditions économiques pour les auteurs et traducteurs, cette réévaluation était indispensable. Ce tarif minimum de rémunération à vocation à être reconnu par l’ensemble de la profession.
La soupe de Potofeu, album jeunesse, éditions CuiCui jeunesse, juillet 2024
illustrations Louki Soprano
À minuit, Potofeu, une sorcière farfelue, s´introduit dans les chambres des enfants pour voler leurs doudous. Son plan est d´en collecter cent pour en faire une soupe délicieuse. Mais ce soir-là, alors qu’elle vient chaparder le centième doudou, elle est surprise par un petit garçon bien éveillé.
EXTRAIT
– T’es une voleuse ?
– Bien sûr que non !
– Alors pourquoi ?
– Pourquoi quoi ?
– Pourquoi tu veux voler mon doudou ?
– D’abord je ne le vole pas. Je te l’emprunte.
– Parce que tu vas me le rendre ?
– Évidemment !
Comme le petit garçon fait la grimace, Potofeu ajoute :
– Il m’en faut 100.
– 100 quoi ?
– 100 doudous !
– Et pourquoi il en faut 100, des doudous ?
Après avoir fêté dignement ses 20 ans, le Prix Hemingway repart pour une vingt et unième édition.
Depuis 2004 des centaines d’auteurs participants ont fait confiance à ce prix littéraire original, nous faisant parvenir leurs textes depuis les cinq continents. Les Avocats du Diable, la maison d’édition Au diable vauvert et Simon Casas Production lancent l’appel à texte pour ce Prix Hemingway 2025.
Les Avocats du Diable organisateurs du prix informent que la date limite pour cette vingt et unième édition est fixée au 15 février 2025. L’auteur(e) de la nouvelle lauréate recevra la somme de 2000 euros et un callejón aux arènes de Nîmes pour la temporada suivant l’année de la remise du prix, offert par Simon Casas production, partenaire du Prix Hemingway. Le recueil composé de la nouvelle lauréate et des meilleures nouvelles sera publié aux éditions Au diable vauvert, partenaire du prix Hemingway.
un article de Louella Boulland , 13/06/2024, sur le site ActuaLitté
Dans cette tribune, la Société française des traducteurs (SFT), syndicat professionnel des métiers de la traduction et de l’interprétation, se fait la porte-parole des mises en garde des professions qu’elle représente, pour que l’humain reste au cœur de la technologie et que le développement non encadré de solutions d’intelligence artificielle générative à des fins de traduction et d’interprétation ne conduise pas à l’appauvrissement de la langue et de la pensée critique.
sur une proposition de Joëlle Wintrebert
Les Amoutous, recueil de poésie, L’An Demain éditions, juillet 2024
illustrations Christine Puech
Ce recueil est une allégorie de l’Étang de Thau aux féminines et spatiales transmutations. Il témoigne de mon amour pour ce site localisé au lieu-dit les Amoutous sur la commune de Mèze et est dédié à mes lagunaires amours.
EXTRAITS
S’épanouit ton visage
à l’orée du ciel,
me porte ton sourire
sur le nœud coulant
d’une amarre à tes lèvres,
pour apaiser la soif du baiser
secrète irrigue l’eau le feu
du sable au pied de mon exil
Me ramèneras-tu
depuis les apothèmes
de tables à la berge
balayée de passion
où loué le Vivant
abreuve tes paroles ?
————-
Sur la ronde de lumière
s’estompent mes mots
nourris de Magistrau *,
dans la langue du silence
inexprimable le temps
féconde une parole
Contre le vent un peu plus
chaque jour point du nadir
ivre l’obscur œil d’exode
Qui parle ainsi à ton visage entiché ?
* Magistrau : Vent de terre, soufflant de Nord-Ouest.
une intervention sous forme de récital de RÉGINE NOBÉCOURT-SEIDEL
pour la librairie et les édtions CAP DE L’ÉTANG
C’est à travers l’œuvre poétique de Régine Nobécourt-Seidel qu’on voyagera avec une projection de photos des lieux qui ont influencé l’autrice et orienté son écriture et sa vie de femme sur une musique enregistrée. Elle puisera aussi dans la rare littérature féminine rencontrée lors de ses études. Elle saluera Pernette du Guillet et Louise Labé (XVIe) (mais pourquoi furent-elles sauvées de l’oubli?) Elle évoquera aussi Olympe de Gouges et les droits de la femme lors de la Révolution Française.
C’est le XXe siècle qui peu à peu va laisser entendre la voix des femmes. Simone Veil, Élisabeth Badinter, femmes qui finissent par s’imposer mais en dehors de la poésie… Aujourd’hui les voix de femmes explosent enfin, mais que de questions serons-nous amenés à nous poser à l’issue de la soirée qui donnera la parole à toutES les poétesses présentes à l’issue du récital !
Ramenez-les à la maison, poèmes, collection Étincelles du Levant, éditions Levant, juin 2024 (illustration Ruban Jaune)
Après l’ignominie terroriste du 7 octobre 2023, Pierre Ech-Ardour a participé du 25 février au 8 mars 2024 à une mission volontaire organisée par l’Association Générations Gamzon. Cette mission s’est déroulée au centre éducatif de Nitzana, tout près de l’ancienne cité nabatéenne, située dans le sud-ouest du désert israélien du Néguev près de la frontière égyptienne.
Il est présent à Tel Aviv sur la Place des Otages avec familles et sympathisants. C’est pour se rapprocher des vivants, car les otages sont bien de ce monde, qu’il a pris l’initiative du présent recueil pour témoigner que les otages sont toujours vivants. Ce recueil leurs est dédié. Il exprime une expérience inoubliable d’un présent tragique qui ne peut être oublié : Am Israël Haïm ! עַם יִשְׂרָאֵל חַי. « Le peuple d’Israël vit ». Le jour arrivera, parce que nous avons foi en la vie et l’espoir, et nous pourrons apprendre à dialoguer.
EXTRAITS
Ne plus connaître le monde
du trésor maintenant morcelé,
intime ronge le désastre
matinales vos ombres arrachées
Vers l’ailleurs des poussières
aux regards malfaisants
tendues sans obole implorent
vos mains un retour,
se nouent souffrances et destins
en la spirale d’espérance
et soufflent sur le malheur
la cruauté et vos blessures
Enfants de la Terre promise,
dans le suspens du dénouement
brûle l’effroi vos innocences
———————————–
Comme un poème écrit au mur
chaque aube prononce une syllabe,
étire le temps de tous les instants,
comme si rien ne se passait
en l’infinie déchirure des jours
Seule mutique la musique
clôt son cercueil de lumière
Renaîtront à Reïm[1] et en Israël
multiples des Tribe of Nova
quand tous nous danserons !
[1] Lieu où se déroula le festival de musique Tribe of Nova, où 364 personnes furent le 7 octobre 2023, assassinées par les terroristes du Hamas. Sur les champs où les victimes ont été massacrées, sont depuis plantés des arbres avec la photo d’un défunt posée au pied de chaque arbre.
La découverte de Xénon, nouvelle, éditions Gros Textes, juin 2024
Couverture : Laure Scheffel
Dans des temps très anciens, le village de Guayaquil vit heureux, à l’écart du monde, entouré d’une zone marécageuse apparemment infinie et infranchissable. Un jeune homme du village rêve d’aller voir derrière, d’aller explorer le monde. En cachette, il fabrique une aile pour tenter l’aventure. Il ne sait pas que son désir correspond à une prophétie du village ; il obtiendra l’autorisation de partir, découvrira d’autres mondes mais devra aussi affronter de terribles épreuves…
EXTRAIT
Soudain, le vent semble avoir forci ; tout à l’effarement devant cet univers nouveau, il en a oublié sa direction, et poussé par l’alizée, toujours suivant le fleuve, sous lui, maintenant, gronde une rumeur sourde, un mugissement terrible dont il ne comprend pas la cause. D’où monte le vacarme, un nuage flotte, en suspension. Le rythme des flots s’accélère en même temps que le bruit. Les ailes gorgées d’eau pèsent sur ses muscles, elles offrent moins de résistance au vent. Le voilà noyé dans un nuage. Et puis, horreur, à la sortie, à ses pieds, soudain, le vide : une gigantesque cataracte.
Françoise Renaud racontera Richarme (1904-1991) et abordera les ressorts de sa création
Un véritable voyage à travers sa vie entre son enfance en Chine et ses combats pour exister en tant qu’artiste.
(Françoise Renaud est biographe de l’artiste, Au-delà du blanc, CLC éditions)
Cette rencontre a lieu à l’occasion de l’exposition « Jardins transfigurés » qui se tiendra tout l’été à la médiathèque du Grand Guéret (du 25 juin au 31 août).