1 thoughts on “Lecture Conférence de Nicolas Gouzy, cité médiévale de Carcassonne, 3 août 2020”
Bulles et Mots
Désolé, j’ai oublié, pris par le poids des mots j’ai loupé le choc des photos. Si d’aventure j’en trouve je les posterai sur mon mur en Facebook. Une vingtaine de personnes m’a (m’ont ?) écouté hier soir. Je les avais prévenues : m’entendre ne serait pas assez. J’ai lu pour elles quelques textes picorés au hasard des lettres de l’alphabet dans mes futilités littéraires. Je l’avoue : je m’étais entraîné toute la journée à les lire, à les dire, à les prononcer, à surmonter ce petit point d’émotion qui naît lorsque l’on touche du bout des mots quelque chose qui vous émeut, un point du côté du cœur. C’est encore une crise d’ego, je le sais bien. Mais les applaudissements courtois et je l’espère sincères de mon public de ce soir-là (s’ils m’étaient destinés tant mieux) soulignaient peut-être aussi l’écho que mes textes ont fait naître dans ce petit jardin. Donc merci à toutes et tous et merci tout particulièrement à Christine P. qui a voulu lire un extrait de mes Bluettes, « Enfer ou bien en faire ? », page 69. Je l’ai pris comme un cadeau, un bonheur, un bonbon. C’est rare de s’entendre lu, de s’entendre dire, par une de ses lectrices, c’est doux au cœur.
Bulles et Mots
Désolé, j’ai oublié, pris par le poids des mots j’ai loupé le choc des photos. Si d’aventure j’en trouve je les posterai sur mon mur en Facebook. Une vingtaine de personnes m’a (m’ont ?) écouté hier soir. Je les avais prévenues : m’entendre ne serait pas assez. J’ai lu pour elles quelques textes picorés au hasard des lettres de l’alphabet dans mes futilités littéraires. Je l’avoue : je m’étais entraîné toute la journée à les lire, à les dire, à les prononcer, à surmonter ce petit point d’émotion qui naît lorsque l’on touche du bout des mots quelque chose qui vous émeut, un point du côté du cœur. C’est encore une crise d’ego, je le sais bien. Mais les applaudissements courtois et je l’espère sincères de mon public de ce soir-là (s’ils m’étaient destinés tant mieux) soulignaient peut-être aussi l’écho que mes textes ont fait naître dans ce petit jardin. Donc merci à toutes et tous et merci tout particulièrement à Christine P. qui a voulu lire un extrait de mes Bluettes, « Enfer ou bien en faire ? », page 69. Je l’ai pris comme un cadeau, un bonheur, un bonbon. C’est rare de s’entendre lu, de s’entendre dire, par une de ses lectrices, c’est doux au cœur.