ÉCRIRE UNE NOUVELLE À PARTIR D’UN TABLEAU
un atelier proposé par Raymond Alcovère
Encore une belle journée de rencontres et d’échanges. Nous n’étions pas nombreux – 6 inscriptions, 3 désistements ! – mais le temps et l’espace se sont remplis de travail, de discussions, de réflexions et de questionnements. Jamais nous n’avions autant parlé littérature, écriture, objectifs, méthodologie, découvrant tour à tour les démarches de chacun, les différences et les similitudes. Nous n’avons pas pondu de chef-d’œuvre, mais de lecture en écoute, de réécriture en discussion, nous nous sommes approchés d’un travail abouti et nous avons pu verbaliser notre cheminement. Et puis il faisait beau, et nous avons pu pique-niquer au soleil… Merci à Raymond pour cette belle expérience.
(Sylvie Léonard Seigneuret)
Illustrations : Quatre des tableaux inspirants : 1/Manet, Chez le père Lathuille – 2/ Magritte, Gliamanti – 3/ Pierre-Auguste-Renoir, Le déjeuner des Canotiers,1881 (détail) – 4/ Lautrec, Au lit, 1893
Ca a dû être passionnant, Sylvie. Merci d’en avoir parlé. Promis, j’y participerai dès mon retour à Montpellier. L’espoir fait vivre.
Le Déjeuner des Canotiers m’a fait de la peine. Ma voisine à la Pompignane en avait fait une reproduction très réussie. Tellement réussie que la première fois que je l’ai vue, j’ai un court instant cru que sa propriétaire était une détrousseuse de musée. Il n’en était rien. Juste une petite main assez adroite pour reproduire des tableaux de maîtres à la perfection. Odette nous a quittés il y a quelques années. Sa belle âme et ses doigts de fée sont partis en fumée. C’est trop injuste aurait dit Calimero. Elle ne voulait pas être incinérée, juste reposer auprès de son fils au cimetière avant elle. Les pauvres ne font jamais ce qu’ils veulent décidément, même après leur mort. Je suis de l’avis de Calimero ! R.I.P. Odette, malgré tout.