Les combattants de l’humanité, roman, Les Presses Littéraires, collection Détours romanesques, novembre 2015
1933-1950. Pitt et Yvès Krüger, Allemands antinazis et pacifistes contraints à l’exil, créent dans les Pyrénées-Orientales un centre éducatif, accueillent des réfugiés politiques, des orphelins de guerre, de jeunes voyageurs du monde entier, et leur offrent en ces temps de violence et de mort « le plus d’humanité possible »…
Un chien, gardien du souvenir, accompagne l’auteure sur leurs traces. C’est lui qui raconte : Chacun a sa version. Le souvenir, c’est comme un reste de viande, une mémoire qu’on accommode à la sauce d’aujourd’hui avec les sentiments qui demeurent et traversent le temps. Tu peux m’appeler le chien, je t’accompagne.
Pitt et Yvès Krüger ont réellement existé. Le centre éducatif international qu’ils ont créé au-dessus de Mosset, « la Coûme », est devenu une fondation qui porte leur nom et poursuit aujourd’hui dans sa forme contemporaine l’œuvre qu’ils ont initiée.